Il est un truisme de dire qu’il n’y a pas de développement sans éducation. L »éducation est le sacerdoce de tout développement.
Elle est la pierre angulaire de tout développement durable. Afin d’avoir des citoyens vertueux et actifs, l’État a le devoir d’assurer aux jeunes générations une éducation de qualité axée sur l’humanisme et les valeurs hautement humaines.
La fin de la République n’est en réalité que la création des conditions favorables à l’accès d’une éducation à tous les citoyens sans aucune discrimination et de manière souveraine ou universelle. Tout pays responsable doit créer par lui-même les objectifs et les orientations de l’éducation de ses citoyens en s’inspirant de ses propres valeurs, ses coutumes et us.
Dès lors, la souveraineté effective passe par la mise en place de mécanismes propres et des programmes adaptés, qui répondent absolument aux aspirations du peuple. Parmi les droits garantis par l’État réside le droit à l’éducation, donc une éducation responsable, loin des clichés malsains et immoraux que certains organismes étrangers nous proposent ou nous abreuvent.
L’éducation africaine doit prendre en considération les valeurs sociales et la conscience africaine profonde. Une éducation copiée ne peut pas, sinon ne peut jamais faire prospérer l’Afrique.
L’Afrique doit repenser de manière souveraine son système d’enseignements. Il serait nécessaire de faire un tri entre ce qu’on nous propose comme éducation et ce que nous vivons en tant qu’humain africain.
La culture africaine doit cesser d’être un dépotoir de toutes les cultures importées. La particularité de l’année 2024 au Niger souverain ce que la rentrée scolaire s’est déroulée à la date prévue à savoir le 3 Octobre 2023. Toutes les conditions de l’humaine condition ont été mises en place.
Dès lors, une situation d’accalmie a été observée tout au long de l’année au grand bonheur des acteurs de l’école. Cet exploit doit être mis à l’actif des militaires citoyens nigériens, qui ont déjà réussi ce qui a été pendant longtemps un défi impossible à relever des dirigeants civils prétendument élus.
C’est pourquoi, en fin d’année 2024, tous les examens programmés ont été réalisés aux dates prévues sans inquiétudes mais il reste à perfectionner ce système pour corriger les défis liés aux forts taux d’échecs, ainsi que les déperditions scolaires. Mieux, depuis 10 ans que le diplôme du CFEPD a été mis à l’écart au profit du passage automatique en classe supérieure, a finalement fait son grand retour à la grande satisfaction des acteurs de l’éducation. La suppression de ce diplôme avait eu un impact certain sur le niveau des élèves.
Il faut aussi mettre à l’actif de la clairvoyance de la gestion rigoureuse des militaires, l’organisation des examens propres, malgré les difficultés économiques que traverse le pays. Aucun cas de fraude n’a été décelé ou signalé pendant le déroulement de ces examens, ni des fuites des épreuves ni des cas de suspicion n’ont été enregistrées.
Enfin, nous pouvons retenir que l’année 2024 a été marquée par l’organisation des examens propres dans des conditions très appréciables. Quelque chose qui redore l’image du Niger.
ALIKHMAD MADALO
Acteur de l’éducation et Observateur de la scène politique