Dans le secteur de l’éducation, le bilan des deux premières années du président de la République est marqué par une batterie de réformes à tous les niveaux, mais également des efforts qui ont été menés notamment dans le domaine de la qualité de la formation avec des réformes visant à mieux professionnaliser la fonction enseignante.
Dans cet élan, on peut également apprécier la réalisation de 3600 classes en matériaux définitif, des internats des jeunes filles, la formation continue des enseignants, la dotation des écoles en tables blancs et fourniture des manuels scolaires de plus 1200 tonnes d’un montant de plus de deux milliards de CFA pour la rentrée scolaire 2022 2023. Cependant, au niveau des résultats des examens de fin d’année beaucoup restent à faire, des résultats peu reluisants ont été enregistrés pour le BEPC 27,18% 28,95 pour le baccalauréat session 2022.
Mais de manière globale, la mise en œuvre de la politique éducative avance a grands pas, malgré quelques difficultés rencontrées et dénoncées par les acteurs de l’éducation dont entre autres la gouvernance du secteur et le respect des accords avec les partenaires sociaux qui sont les syndicats. La dépolitisation de l école était aussi un projet phare du président de la République dans sa 2è année pratiquement aujourd’hui l’administration de école publique est dépolitisée, avec l’implication de tous les acteurs concernés.
Le recrutement des enseignants contractuels n’est pas resté en marge, à cela s’ajoute l’évaluation prochaine des enseignants toujours dans le cadre de la recherche de la qualité de l’éducation. La rencontre périodique avec les acteurs a aussi marqué la 2eme année du président de la République, des rencontres qui ont permis aujourd’hui malgré les différentes préoccupations des enseignants d’avoir une année scolaire stable.
Ainsi donc sans risque de se tromper, on peut dire dans le secteur éducatif que beaucoup d’investissements ont été réalisés, avec résultats visibles sur le terrain.
SOULEYMANE OUSMANE