Des pays se sont rendus célèbres grâce à leur capacité à exporter des matières premières dans leur monde, tout en engrangeant des dividendes avec pour conséquence l’amélioration des conditions de vie de leurs populations. C’est ainsi qu’en Afrique les exemples de la Côte d’Ivoire, du Nigeria, du Ghana furent cités pour expliquer en partie leur santé économique qui naturellement a positivement impacté sur leur notoriété.
Une forme de visibilité qui leur donnait le dessus sur les pays restés essentiellement grands consommateurs des produits étrangers et incapables d’offrir une valeur ajoutée au reste du monde. Les économistes de développement sont unanimes sur le fait que le niveau de développement d’un pays est proportionnel à son niveau de production, surtout lorsque ce dernier excède la demande domestique au point d’inonder le marché international. Mais l’exportation des ressources émanant d’un pays peut aussi concernées des denrées intangibles, très subtiles telles que ses compétences, ses talents, une production de sa matière grise.
Les recherches scientifiques de nombreux Etats à l’instar du Japon et de la Chine quasiment privés de matières premières ont propulsé ces pays à une renommée internationale jamais égalée au point d’amener les analystes à conclure que la vraie richesse est celle de l’esprit. C’est ainsi que la plupart des pays développés dominent ce monde, grâce au rayonnement de leurs compétences qui les représentent valablement au cœur des institutions internationales, dirigeant ainsi la destinée de la planète.
Aussi, fort de ces éléments constitutifs de l’image de marque d’un pays, il apparaît évident que la mise en exergue de tout talent du Niger à l’étranger participe au rayonnement de tout le Niger, en détruisant les préjugés défavorables qui lui sont attachés depuis belle lurette. C’est pourquoi, quelles que soient les appartenances politiques des citoyens, la hauteur d’esprit exige qu’on reconnaisse à l’ancien président de la République, Issoufou Mahamadou accueilli de par le monde entier aujourd’hui comme une compétence que ses sorties constituent à n’en point douter une véritable campagne de communication en faveur du Niger.
Le Niger de Diori Hamani, connu comme un producteur essentiel de l’uranium depuis les années 1960 et aujourd’hui du pétrole commence à rehausser son image tant égratignée par de nombreuses crises politiques et sociales aujourd’hui courageusement prises en charge par le CNSP, sous la haute conduite du Général Tiani. Jamais une compétence nationale n’a aussi été plébiscitée à travers le monde, lors des sommets importants comme celui du « champion de la ZLECAF » ou encore du « président du Panel de Haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel ».
C’est une diplomatie en mouvement et surtout celle de qualité désormais incarnée par l’ancien Chef d’État Nigérien Issoufou Mahamadou devrait faire la fierté des Nigériens soucieux de l’image de marque de leur pays. C’est donc à l’évidence, une véritable fierté nationale pour les Nigériens qui devront abandonner la pratique du dénie de la réalité en profitant des talents nationaux pendant que ces derniers restent encore productifs.
Ainsi, après son séjour au Sénégal en tant que président du panel de haut niveau relatif aux questions de développement, sécurité au Sahel, c’est au tour du Rwanda d’accueillir le champion de la ZLECAF à l’édition 2024 du forum AFCFTA du 9 au 11 Octobre. Il s’agira de discuter de l’avenir du commerce et de l’industrie de l’Afrique, face à un parterre d’industriels attendus des quatre coins du continent.
L’expertise du « Champion de la ZLECAF » est tant attendue et surtout considérée comme une valeur rare dans ce continent où les synergies de ce genre manquent cruellement. Pourquoi refuser de comprendre que c’est un élément tangible qui fait avancer le Niger ?
ABOUBACAR SOUMAILA