L’expérience du Colonel Sidi Mohamed au profit de son pays passe aujourd’hui pour être un cas d’école d’intérêt national, bien évident. Parce que le Niger a besoin en cette période cruciale de son histoire politique d’une expérience avérée, d’une expérience éprouvée et réelle pour conduire son peuple à son destin rêvé.
Spécialiste de la sécurité des personnes et de leurs biens, le cas du Colonel Sidi Mohamed traduit l’exemple d’un militaire professionnel, pétri d’une culture politique hautement appréciable ou stratégique pour inspirer une gouvernance moderne à son pays, à l’heure actuelle de l’émergence des technologies de l’information et de la communication. « Un militaire sans formation politique n’est qu’un criminel en puissance », inspirait déjà le Capitaine Thomas Sankara en son temps, dans les années 1980.
Aujourd’hui, cette culture politique est plus que jamais nécessaire pour les officiers militaires et s’avère vitale pour que les populations civiles nigériennes ou africaines comprennent bien que la gouvernance politique juste et équitable n’est pas seulement l’apanage des hommes politiques qui s’autoproclament des « professionnels de la chose politique » ou encore « les métiers de la politique ». Au Niger, au Mali et Burkina Faso, ce sont des officiers militaires dotés de grandes expériences politiques qui ont pris leurs responsabilités pour sauver leurs pays du naufrage institutionnel, sécuritaire et politique.
Expériences de gestion et le sens de redevabilité face à la nation !
Pendant longtemps, l’on avait largement fait le procès de l’Afrique sur les questions de gestion pour justifier son retard économique et social sur le plan national. Une question qui permettait aux hommes politiques d’écarter stratégiquement les militaires des affaires de gestion de l’Etat.
Mais c’est oublié malheureusement le sens de l’honneur et de la rigueur caractérisant la conduite des militaires dans leur vie professionnelle. C’est le cas exceptionnel du Colonel-Major des sapeurs-pompiers Sidi Mohamed, un militaire bien aguerri, dévoué, engagé et consciencieux dans le sauvetage humain et des biens des populations nigériennes sans et ce, durant de longues années.
Aujourd’hui, ce sont plus 70 millions de personnes qui ont placé leur confiance aux armées nigériennes, burkinabè et maliennes. D’autant plus que les citoyens de l’espace communautaire régionale de la confédération de l’AES sont totalement mobilisés pour réaliser leur destin commun sous la conduite éclairée du Général Abdourahmane Tiani, du Général Assimi Goïta et du Capitaine Ibrahim Traoré.
Et c’est bien à ce titre qu’au Niger, le Général Abdourahmane Tiani a trouvé l’oiseau rare, la ressource rare, l’expérience rare ou la compétence rare en la personne du Colonel-Major Sidi Mohamed pour confier la gestion efficace et efficiente des vivres au profit des Nigériens et plus largement au service des citoyens de la confédération de l’AES. Avec une rigueur de gestion à la hauteur des enjeux nationaux et communautaires, une rigueur inspirée par ses expériences irréprochables de terrain.
À propos de redevabilité, ce sont les citoyens Nigériens même qui reconnaissent au Colonel-Major Sidi Mohamed sa vertu professionnelle et qualités humaines exceptionnelles. La confédération de l’AES a besoin des hommes de haute qualité comme celles du Colonel Sidi Mohamed pour bâtir un espace communautaire régionale du Sahel paisible et prospère. À suivre.
MOUSSA NAGANOU