Les derniers soldats français quittent aujourd’hui la base aérienne 101 de Niamey par un vol prévu à
midi et 30 minutes, heures locales. C’est une cérémonie spéciale d’au revoir que les patriotes et
souverainistes nigériens organisent peu avant le décollage de ces derniers soldats français quittant le
pays du Général Tiani.
Ainsi les soldats français en stationnement au Niger quittent finalement plutôt que prévu et ce, en
guise de cadeau de Noël qu’ils entreront chez eux en famille avant le 31 décembre 2023. C’est à une
la fois une grande fierté nationale et une victoire historique d’étape pour la reconquête d’une
seconde indépendance, beaucoup des Nigériens.
Ils étaient quelques 1500 soldats à reprendre le chemin du retour en France avec une logistique
lourde également à rapatrier dans les casernes de l’hexagone pour assurer leur conservation, à
défaut de les débarquer sur d’autres territoires. Plusieurs acteurs issus de la société profonde du
pays du Général Tiani vont longuement jubiler en criant victoire, alors qu’il faut se discipliner et
travailler sérieusement, parce que seule la discipline autour du travail libère l’homme de tout
esclavage.
Les derniers soldats décollent et l’ambassade de France à Niamey portes closes !
Le dernier des derniers soldats français du sol nigérien coïncide également avec l’annonce de la
fermeture de l’ambassade de France à Niamey pour une durée indéterminée selon une note de
service de l’ambassade de Niamey signée de l’ambassadeur Sylvain Itte, en date du 19 décembre
- Le diplomate français déclaré persona non grata au Niger évoque des restrictions des
nouvelles autorités nigériennes ne permettant plus à la représentation diplomatique d’exécuter
normalement ses missions.
Sylvain Itte signifiant au maître d’hôtel de l’ambassade de France à Niamey son programme de
licenciement du fait des restrictions et leurs demandes répétées sans succès à obtenir des facilités, il
exprime tout de même le regret de prendre cette décision de fermer l’ambassade. A quand la
réouverture ?
Selon plusieurs sources, le réchauffement des rapports amiraux ne se fera que lorsque la France
traitera ses partenaires africains avec respect et considération dans un nouveau cadre repensé. Tant
que les « amis français » ne changent pas de logiciel et s’adapter aux nouvelles exigences des
rapports humains, socio-économique et politiques, l’Afrique va l’échapper et lui glisser sous les
doigts doucement.
D’aucuns affirment que si une nouvelle « catégorie d’hommes politiques plus conscientes des enjeux
géopolitiques du monde » accèdent au pouvoir en France, les relations pourront se normaliser.
Mais des sources sérieuses évoquent un chambardement de la vie politique en France pour vite
trouver un cadre de discussion pour renégocier un nouveau paradigme de paix et développement
avec l’Afrique.
MOUSSA NAGANOU