Le président béninois Patrice Talon, son procureur personnel pardon « son procureur spécial » près
la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (la CRIET), ainsi que son juge
correctionnel ont tous à l’unanimité dans une extraordinaire coïncidence et « d’ultime conviction »
condamné à 18 mois de prison avec sursis, les trois (3) Nigériens dont la directrice générale adjointe
de WAPCO Niger avec ses 2 autres collaborateurs à Cotonou. C’est conteste l’une des plus grosses
énormités posées par un Chef d’État Africain dans son aveuglément manifeste et sa myopie
décisionnelle justifiant largement la crise politico-judiciaire et diplomatique qui prévaut entre le
Niamey et Cotonou, depuis le coup d’Etat du 26 Juillet 2023.
Comme on le constate, le juge correctionnel qui avait visé l’article 319 du Code pénal béninois
prévoyant des peines allant de 1 à 5 ans de prison ferme, a fini par suivre la piste déjà tracée par le
procureur spécial près la CRIET [ sous l’œil bienveillant du maître Talon ? ] pour un « dommage
inexistant » et une infraction jamais commencée, jamais commise par les officiels Nigériens en
mission commandée pour représenter tout le pays, en toute confiance et en connaissance de cause
dans la supervision, l’enlèvement et le chargement du pétrole brut nigérien sur la plate-forme de
WAPCO à Sèmé-Podji, le 5 Juin 2024. Les mêmes juges qui ont tenté de noircir les officiels Nigériens,
les ont blanchis enfin par la force des choses et les trois Nigériens ne devraient plus poursuivre leur
vie dans le kidnapping de Patrice Talon et séjourner en prison.
Ils sont libres nos héros et doivent incessamment rentrer au Niger triomphalement. Les Nigériens
toujours mobilisés les attendent impatiemment à Niamey !
Mouryyaniger.com
