Une offensive du Chef de l’Etat assortie d’exigence !
« La route est le chemin de la vie », dit-on de coutume pour marquer d’une encre indélébile le rôle essentiel d’une route dans la stratégie de développement d’un pays. « On t’accompagnera, si tu trouves ta route », proclame un autre adage populaire.
Pour avoir très tôt trouvé sa « route » et compris sa fonction primordiale dans l’implémentation de son projet de société pour son pays, le Niger, le président Mohamed Bazoum a engagé plusieurs chantiers d’infrastructures routières, en même temps qu’il déploie sa machine de reforme institutionnelle pour le développement socioéconomique via l’industrialisation par l’exploitation et la transformation des ressources nationales.
Mais le président Mohamed Bazoum met un point d’honneur sur la qualité des infrastructures, même s’il entend donner la préférence aux entreprises nationales dans ce domaine, les routes doivent être désormais bien faites. Le respect des normes en matière d’érection d’infrastructures routières et socioéconomiques sont d’une première exigence, ainsi gare à l’opérateur économique qui trichera dans les travaux confiés à lui.
Il ne reste plus maintenant qu’aux populations bénéficiaires d’accompagner le Chef de l’Etat, en s’appropriant ces infrastructures routières par leur entretien et leur soin au quotidien. D’autant que Niamey a déjà fait la fierté de tous les Nigériens pour avoir réussi à organiser et tenir des conférences internationales, en accueillant les sommités du continent Africain, grâce à la qualité de ses infrastructures touristiques et hôtelières bien gardées, à travers les sommets des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine.
D’Agadez, Tahoua à Niamey, Mohamed Bazoum réhabilite !
Revenant de Tahoua, le Vendredi 21 Juillet, où le président Mohamed Bazoum y a inauguré plusieurs infrastructures socioéconomiques comme la cimenterie de Tambass dans la commune de Badaguichiri, des écoles, de l’hydraulique (muni AEP) et routières comme les routes Yaya-Dangona ; Tahoua-Tabalk ou encore Abalak-Tamaya et Tabalak-Kao-Tchintabaraden. Ainsi, la politique d’aménagement du territoire n’est pas un vain mot au Niger, d’autant plus qu’elle vise à améliorer les conditions d’accès aux services sociaux de base comme la santé, l’éducation, les marchés et tout en réduisant les distances.
La réhabilitation de la route Tahoua-Arlit dite aussi route de l’uranium, qui va de Tahoua à Arlit tient beaucoup à cœur le président Mohamed Bazoum, d’autant qu’elle permettra non seulement de sécuriser le transport mais également de le fluidifier et gagner du temps. Bientôt, le président de la République ira à Agadez lancer le tronçon Agadez-Arlit.
A Niamey, ce Mardi 25 Juillet 2023, l’histoire retiendra que le président, Mohamed Bazoum a décidé de la transformation du visage de la capitale nigérienne par la dotation d’un réseau routier d’envergure, à la hauteur de son image (lire projet routier de Niamey). Au-delà de l’appropriation des infrastructures routières par les populations riveraines, les citoyens, les usagers, les observateurs, il faut nécessairement une implication personnelle du président Mohamed Bazoum pour veiller au respect scrupuleux des cahiers de charge remis aux prestataires, qui désormais doivent être soumis à une obligation de résultat (la qualité).
Parce que l’ambition portée par le président nigérien, à faire émerger l’image d’une capitale répondant aux standards des capitales modernes exige que les travaux soient suivis de plus près, pour ainsi éviter de reconduire les dérives constatées par le passé.
Des sanctions !
Pour aboutir à tel idéal d’infrastructures, des mesures coercitives devront accompagner la réalisation de ces joyaux architecturaux urbains en prenant notamment des sanctions sévères contre tout contrevenant ou complice lié à l’amenuisement, le sabotage de la des infrastructures attendues par tous pour la capitale nigérienne. De telles légèretés jadis tolérées par les décideurs devront définitivement être abandonnées à un passé lointain.
Par ailleurs, des dispositions peuvent être prises pour récompenser ou reconnaître le mérite et l’excellence du travail bien fait par la République. C’est le prix à payer pour la matérialisation et la concrétisation de l’ambitieux programme de Renaissance du Niger.
MOUSSA NAGANOU