Le Niger va-t-il sacrifier son seul champion adulé partout dans le monde, grâce à son leadership (réalisé dans plusieurs domaines), juste pour satisfaire aux intérêts partisans de quelques opposants qui croient dur comme du caillou qu’il leur fait fausse route dans leurs ambitions politiques ? La question vaut tout son pesant d’or, dans la mesure où il est cuisiné beaucoup d’opposants nigériens en panne de popularité prennent leurs idées pour de vérité universelle à imposer à tout le monde.
Le Niger est ainsi un pays certainement exceptionnel mais le regard volontairement tronqué pour tromper le peuple domine encore. Sur terre, l’homme doit positiver pour vivre heureux et en harmonie avec son milieu naturel, mais c’est presque en larmoyant que les adversaires de l’ancien président Mahamadou Issoufou usent de cette arme de fatalisme !
Niger, quand la mauvaise foi trouble la vision de la réalité !
Le Niger d’aujourd’hui est sans doute visible à travers le monde entier, sous les prismes de la gestion politique de l’ancien président Mahamadou Issoufou et de son parti, le PNDS Tarayya, tellement les marques de ses deux mandats présidentiels (constitutionnels) successifs brigués à la tête du pays sont encore palpables, visibles sur le pays, même vues avec des lunettes en bois portées par d’autres citoyens de mauvaise foi, le bilan réel est perceptible encore sur l’espace public, les rues, les administrations publiques, les hubs économiques, des buildings modernes dans toutes les grandes villes du pays. C’est indéniable.
Un déni de la réalité et un déni manifeste de la vérité ! Ce genre de comportement de déni aveugle existe un peu partout dans les pays et contribuent à mettre le continent africain en retard par rapport au développement socio-économique.
Cela ajouté aux contraintes géopolitiques imprévisibles aggravent la vie politique et maintiennent une tension permanente inutile aux sociétés africaines. La volonté de détruire tout ce qu’un prédécesseur dirigeant a réalisé passe pour être la règle de la gouvernance politique et socio-économique en Afrique.
Et les évènements géopolitiques prennent le dessus sur les ambitions politiques sans âme !
Ainsi, comme tous les pays du Sahel et plus largement de l’Afrique de l’Ouest, le Niger a subi de plein fouet les effets des chocs exogènes du changement climatique, de la crise sécuritaire et les diverses formes de criminalité transnationale sur toutes ses quatre frontières, sans être pourtant cerné par les conséquences désastreuses, bien qu’étant au cœur de toutes ces agressions, de toute cette zone des turbulences et de violence. En voyant cela venir de loin, en tant que farouche adversaire du plan d’invasion libyenne par les forces coalisées occidentales autour des pays membres de l’organisation de l’atlantique Nord (OTAN), Mahamadou Issoufou conçoit et peaufinera d’avance sa gouvernance politique, socio-économique et sécuritaire sur une stratégie efficace, assortie d’une approche multiple, concertée et inclusive avec toute la diversité des forces politiques.
Mahamadou Issoufou, un grand arbre Nigérien, qui cachait la forêt des défis de la région du pays !
Le Burkina Faso, le Mali, le Tchad et le Nigeria n’avaient pas échappé aux conséquences de ces chocs exogènes des années 2010 à 2020, comme le Niger dont le président visionnaire avait pris une longueur d’avance sur la gouvernance de l’époque, Issoufou Mahamadou pour ne pas le désigner. Et le miroir que représente l’Afrique aux yeux de Mahamadou Issoufou s’est davantage brisé en se fracassant sur la véritable cause de ce malheur de la région qui est la volonté de l’impérialisme mais attribuée au climat, à la destruction de la Libye de Mouammar Kadhafi, l’apparition de la secte islamiste Boko Haram et le terrorisme révélé au Mali pour s’emparer du pays Toumani Touré, d’Amadou Haya Sanogo et d’Ibrahim Boubacar Keita, en 2012 !
Mais commeon n’est jamais prophète chez soi,les adversaires de Mahamadou Issoufou croient exploiter la donne politique actuelle que traverse la région du Sahel pour nourrir leur égoïsme, leur sadisme, leur autoglorification pour ainsi le sacrifier à l’autel du désespoir des causes obscures et perdues d’avance. Quiconque savait bien lire l’actualité politique saurait bien que la région ferait appel à des hommes plus forts et plus aguerris pour faire à la nouvelle géopolitique de cette partie du continent.
Coup sur coup, le président Mahamadou Issoufou avait inspiré la naissance d’une Synergie d’action du bloc G5 Sahel (le groupe des cinq pays du Sahel, dont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad) dans sa responsabilité de tenter de recoller les morceaux africains du miroir brisé que représente l’Afrique allégoriquement parlant. Mieux, Mahamadou Issoufou avait par toutes les capitales importantes ayant un pouvoir de décision pour faire entendre sa force de proposition visant à faire adopter le financement de la force militaire conjointe du G5 Sahel sous le mandat de l’organisation des nations unies (ONU) et donc pour être prise en compte par son chapitre 7, mais en vain.
Et c’est quoi les conséquences sur la région ?
Quelques poignées d’années seulement plus tard, tous les pays du Sahel central sont menacés de disparition, n’eut été l’intervention des armées nationales pour prendre en charge la gestion effective des pouvoirs publics et redéfinir une orientation politique fondée sur des bases plus solides et confortables pour les États de la région du Sahel. C’est dans ces conditions difficiles et de déplorables partenariats avec les « amis occidentaux » que Mahamadou Issoufou avait su intelligemment créer également les conditions d’une alternance politique, la première du genre au Niger depuis plus de soixante (60) ans d’indépendance, et ce, pour essentiellement épargner à son pays, les conséquences d’une dictature des groupes sociolinguistiques dominants (ou groupe ethniques majoritaires) au détriment des groupes sociolinguistiques minoritaires (ethnolinguistiques ).
Au Burkina Faso, l’absence de vision claire portée par de dirigeants aussi suffisamment avertis avait entraîné par la suite, la chute du régime de Blaise Compaoré et la fragilisation de la vie politique avec son corollaire pouvoir central fragile. Ainsi, en 2014, les premières attaques terroristes ont fait apparaître le doute sur la capacité du régime et en ont appelé à de régime plus fort avec des hommes aussi forts que des dirigeants militaires.
C’est pourquoi, en Janvier 2022, le régime du président Roch Marc Christian Kaboré a été renversé par le Colonel Paul Henry Sandahogo Damiba, alors même qu’il venait d’être réélu ! Huit (8) mois après, le Capitaine Ibrahim Traoré le renverse le 30 Septembre 2022 de la même année, un très mauvais signe de la fragilité des pouvoirs publics au Burkina Faso voisin du Niger de seulement d’une centaine de kilomètres.
Pendant ce temps, plusieurs coups d’Etat militaires ont été consommés au Mali voisin aussi, tout comme au Tchad, le voisin du pays de Mahamadou Issoufou de l’autre côté de la pointe Ouest de la frontière. Grâce au leadership du président Mahamadou Issoufou, le Niger était devenu l’un des rares et seuls pays de la région gouvernés par un régime civil élu, d’autant plus que tous les gouvernements sont tombés un à un, pour laisser place aux militaires plus aguerris et plus aptes à convaincre les populations à croire à l’Etat et à lui accorder la légitimité qui vaille.
Pourquoi veut-on toujours détourner les Nigériens qu’on prétend aimer ?
Après plus de trente ans de faux débats dits démocratiques, l’on croit toujours qu’il y a des citoyens aveuglés encore par les discours des hommes politiques, les armes fatales de l’adversité pour accabler qui ils veulent et le présenter à l’opinion publique nigérienne et internationale comme ils le veulent, en oubliant qu’ils sont en train de chercher à provoquer une tempête dans un verre d’eau ! Aujourd’hui, se trompe, qui a fait le choix de se mentir à soir-même contre ses penchants de bon sens, tout naturellement.
Ainsi, Mahamadou Issoufou subit pour l’instant l’arme de l’adversité visant à masquer son bilan politique et jusqu’à quand ? Les hommes, l’histoire et les hautes technologies de l’information et de la communication ont de la mémoire mais à des degrés divers, sans se soustraire à la pleine et entière responsabilité que c’est qui doit être au cœur des changements, des bouleversements voire même le maître ou l’esclave de tout le système, selon la force de son choix ultime.
MOUSSA NAGANOU