avec une puissance étrangère, de complot
contre l’autorité de l’Etat et de trahison… !
Au Niger, les dispositions de l’ordonnance N°2024-43 du 27 Août 2024 et
de celle N°2024-46 du 7 Octobre 2024 connaissent sa première
application avec la signature d’un décret portant « la déchéance de
nationalité nigérienne de 9 personnes soupçonnées de perturber la paix
et la sécurité publiques, de complot contre l’autorité de l’Etat, de
trahison, de conflits contre l’État, de trouble à l’ordre public » etc. C’est à
cause de leur activisme, notamment dans les réseaux sociaux et leurs
positionnements politiques que les 9 personnes se sont vus déchoir leur
nationalité nigérienne le 10 Octobre 2024 (Lire ci-joint le communiqué).
Les critiques mises en scène pour manipuler l’opinion
internationale !
L’on affirme en dehors du Niger qu’il s’agit essentiellement des proches
du président renversé Mohamed Bazoum qui sont visés par les 9
personnes dont la nationalité nigérienne est déchue. Mais celui-ci
compte pourtant beaucoup de partisans à travers le pays et ailleurs qui
ne sont guère inquiétés.
La création d’un fichier des personnes ou groupes de personnes ou
entités impliquées dans les actes terroristes et toutes formes
d’intelligence avec une puissance étrangère répond à l’urgence de
prendre en charge rapidement les nouvelles formes de criminalité
transnationale au Sahel et dans le monde. Cette décision dissuasive
vient d’être mise en œuvre par le décret portant déchéance de
nationalité nigérienne à une dizaine de personnes soupçonnées de
perturber la paix et la sécurité publiques, de complot contre l’autorité de
l’Etat, de trahison et de trouble à l’ordre public.
FPGE, déchéance de nationalité nigérienne et gel des avoirs !
La notion des fichiers ou listes noires, déchéance de nationalité et gel
des avoirs sont des dispositions réglementaires et sécuritaires
dissuasives visant à la protection des pays contre les menaces
terroristes et autres infractions de criminalité transnationale organisée.
C’est déjà une pratique internationale largement mise en œuvre par les
puissances économiques mondiales comme la France, les États-Unis
d’Amérique, la Russie, l’Angleterre, l’Allemagne, l’agence internationale
de police Interpol mais les organisations des droits humains ne s’en
pressent pas à les critiquer, sauf lorsqu’il s’agit de l’initiative des pays en
voie de développement.
Le cas du gel des avoirs est largement pratiqué par les États, alors
même qu’il s’agit d’une mesure administrative que le Niger ne connaît
pas. Le juge ne connaît que la confiscation légale et très souvent
motivée par la notion d’utilité publique.
MOUSSA NAGANOU