Ce sont là, les premières retombées de la vente du pétrole brut nigérien que l’opinion nationale et internationale vient d’être informée, sans la moindre ombre d’opacité. Le conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) avait déjà promis la transparence et bien elle est là.
Les 400 millions de dollars représentent un prêt annuel garanti par le pétrole et remboursé au terme d’une période annuelle. Seulement les analystes de l’ombre trouvent ce taux de 7% élevé sans explication aucune mais en comparaison avec une pratique internationale avec les institutions financières dont on ignore tous les contours pour des prêts similaires même si les montants sont plus importants.
Ce prêt de 400 millions de dollars avec 7% de taux d’intérêt auprès des partenaires chinois s’avère être la meilleure offre entre la compagnie turque BGN ou encore celle Emirati dite BB Energy, toutes les deux convoitant l’or noir nigérien. La CNPC chinoise a donc fait pour conserver sa proximité avec le pays du Général Abdourahmane Tiani où la Chine dispose beaucoup d’intérêts économiques au Niger.
La société chinoise CNPC ne doit jamais perdre de vue du soutien populaire des autorités du CNSP qui ont les citoyens Nigériens déjà fortement mobilisés autour d’eux et leurs yeux braqués sur la gouvernance socio-économique et politique. Pour l’utilisation de cette manne financière estimée à plus de 240 milliards de francs CFA, le Premier ministre de Transition Ali Mahaman Lamine Zeine a d’ores et déjà clarifié à l’opinion les priorités qui se reposent essentiellement sur les réelles attentes des populations nigériennes.
Ce fonds récolté sous forme de prêt, en avance sera utilisé pour financer le secteur de la sécurité, de l’Agriculture via la grande irrigation, la santé et l’éducation nationale. Ce qui indique déjà que les secteurs minier et pétrolier doivent venir en rescousse aux autres secteurs prioritaires incapables de s’autofinancer mais qui sont aussi d’ordre vital que nécessaire comme l’agriculture, l’éducation, la santé, l’énergie et la sécurité.
Dr ABOUBAKARY MOUKIMOU MOURANA
Observateur de la scène politique