Le Niger du Général Abdourahmane Tiani est un pays qui conserve bien évidemment des richesses nationales largement exploitables et d’autres potentiellement disponibles. Dans le domaine minier et pétrolier, ce sont des grandes réserves prouvées qui dorment dans le sous-sol nigérien.
Plusieurs projets d’intérêt national peuvent être lancés dans cette période de Transition pour être approfondis après. D’autant que d’immenses domaines
- La constitution d’une réserve stratégique d’or ainsi que la construction d’une usine de fonte et de transformation des pépites d’or.
- La construction d’une usine d’exploitation et de transformation du lithium au Niger, en vue de pouvoir bien garder une haute main sur nos minéraux stratégiques.
- La construction d’une centrale nucléaire civile afin de sortir de la dépendance énergétique, dans la mesure où le Niger dispose d’importantes réserves uranifères.
- La production du kérosène n’est pas une technique au-dessus des capacités du Niger. Il est donc urgent de construire un hub de refueling et dont le business peut être développé et approvisionné à partir de l’aéroport de Zinder.
- Il est tout possible de développer urgemment l’aménagement agricole sur le fleuve Djouba au Niger sur plus de 90. 000 hectares pour permettre aux populations riveraines d’exploiter profitablement aussi de l’agriculture que de la pisciculture.
- C’est de là qu’on pourrait lancer déjà un grand projet agro-alimentaire et industriel pour nourrir les africains et viabiliser économiquement les ressources halieutiques du Niger.
- C’est sur le plan académique qu’il faut surtout marquer les esprits en lançant au les travaux d’un complexe scolaire polytechnique à Niamey et dans quelques autres chefs-lieux de régions stratégiques pour le Niger.
- Plusieurs autres projets peuvent être lancés dans les domaines d’hygiène, d’assainissement urbain et industriel comme dans cadastre national.
- L’industrie est la base de la relance économique.
- L’économie des marchés s’organise sans état d’âme et les périodes de Transition permettent de tracer les jalons. A ce sujet, on pourrait bien lister plus d’une vingtaine de projets mais le CNSP doit insister juste sur les plus nécessaires.
Dr ABOUBAKARY MOUKIMOU MOURANA
Observateur de la scène politique