C’est en l’honneur du Colonel Assimi Goita du Mali et du Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso,
les deux dirigeants de l’AES et leurs délégations dont l’arrivée est prévue Vendredi pour le premier
sommet de l’AES, le Samedi 6 Juillet à Niamey, au pays de leur homologue nigérien, le Général
Abdourahmane Tiani, que les rues de la capitale nigérienne ont déjà commencé à prendre des
couleurs. Les rues, les ronds-points et autres carrefours de la capitale ont accueilli les drapeaux des
trois pays de l’alliance des États du Sahel (AES) mais des volontaires y ont même ajouté les drapeaux
russes aux côtés des couleurs des trois pays du Sahel (central). L’accueil des deux dirigeants voisins et
leurs délégations au Niger promet d’être beau et coloré à Niamey, d’autant plus que les festivités s’y
préparent activement à travers les administrations concernées, ainsi que les populations et les
acteurs de la société civile voulant témoigner aux trois dirigeants leur soutien total et sans faille. Les
populations de Niamey et ses environs seront totalement mobilisées dès Vendredi dans la mi-
journée juste après les grandes prières du Juma’à.
Défendre leur opinion du retrait irréversible de la CEDEAO, sans aucune illusion !
Les dirigeants de l’AES se rencontrent à Niamey, la veille du sommet de l’organisation
communautaire régionale Ouest africaine (CEDEAO) à son siège d’Abuja au Nigéria, autour du
président sortant Bola Ahmed Tinubu, qui regrette déjà le retour fracassant de son pays à la tête de
l’institution communautaire, avec son slogan guerrier « Nigéria is back », entendez par là, le
« Nigéria est de retour, pour faire fonctionner et respecter les principes démocratiques », via une
stricte application du « protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance ». Le Général
Abdourahmane Tiani, le Colonel Assimi Goita et le Capitaine Ibrahim Traoré, les dirigeants des trois
pays membres de l’alliance des États du Sahel se retrouvent à Niamey pour marquer la singularité
de leur option de s’éloigner de la CEDEAO et de leur engagement commun à ne compter que sur
eux-mêmes, sans aucune illusion, à s’unir, à se battre et à se défendre mutuellement contre toute
agression extérieure.
Que les Chefs d’Etat de la CEDEAO transforme la force en attente de l’organisation communautaire
régionale Ouest africaine en force antiterroriste, les trois dirigeants de l’AES n’en ont cure ! Les
dirigeants de l’AES et leurs peuples n’ont plus confiance aux Chefs d’Etat de l’organisation
communautaire qui avaient imposé des embargos stricts, terrestres, aériens et menacé d’envahir le
Niger, l’un de leurs membres fondateurs !
La première rencontre à trois des dirigeants de l’AES !
Les trois (3) dirigeants de l’alliance des États du Sahel (AES) dont le Capitaine Ibrahim Traoré du
Burkina Faso, le Colonel Assimi Goita du Mali et du Général Abdourahmane Tiani du Niger vont tous
les trois se rencontrer pour la première fois, tous ensemble côte à côte à Niamey, pour le premier
sommet de l’AES, le Samedi 6 Juillet 2024, pour des échanges directs, en tête à tête, un sommet
célébrant déjà le premier anniversaire de l’institution avant sa date de création (le 16 Septembre
2024 prochain). Depuis la signature de la Charte de l’Alliance des États du Sahel (AES), le 16
Septembre 2023 à Bamako, les trois dirigeants de cette institution communautaire sahélienne ne se
sont vus que brièvement mais séparément, le 23 Novembre de la même année, par une visite éclaire
de l’aîné d’entre eux, le Général Abdourahmane Tiani à Bamako, puis et à Ouagadougou dans la
même journée marathon ou presque.
Niamey, la capitale de l’AES !
Cette visite du Capitaine Ibrahim Traoré et du Colonel Assimi Goita à Niamey aux côtés du Général
Abdourahmane Tiani pour le premier sommet de l’institution communautaire sahélienne créée le 16
Septembre dernier sera une belle opportunité d’afficher une image forte d’union des cœurs et des
esprits des dirigeants et des populations, de cohésion, de solidarité et de communion
communautaire à la fois pour les dirigeants des trois pays, de concrétiser de visu leurs ambitions de
de gouvernance sécuritaire commune pour la paix, la stabilité et d’afficher leur convergence de vue
face aux opinions nationale et internationale, mais surtout de permettre à leurs importantes
ressources humaines, une population estimée à plus de 70 millions de citoyens de célébrer leurs
relations de fraternité, d’amitié, de paix et de bons voisinages séculaires. Cette visite lèvera
également l’équivoque sur bien des sujets d’intérêt commun et fera le point sur la lutte commune
antiterroriste au Sahel, ainsi que l’évaluation de la nouvelle coopération avec des pays amis comme
la Russie, la Chine, la Turquie ou encore l’Iran et les États membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde,
Chine et l’Afrique du Sud).
Apprécier le niveau de mise en œuvre !
L’objectif visé par la création de l’alliance des États du Sahel est « d’établir une architecture de
défense collective et d’assistance mutuelle » au sein des trois pays membres. D’ores et déjà, les
droits de poursuite des terroristes et de la criminalité transfrontalière, ainsi que des échanges de
renseignements, tout comme la mutualisation des stratégies de lutte contre le terrorisme dans les
trois pays membres.
Une rencontre des trois dirigeants du Sahel central qui va bien évidemment apprécier le travail déjà
abattu par les différentes catégories d’experts, tels les chefs d’états-majors des armées, les financiers
au sujet de la monnaie et de la banque d’investissements, le nouveau dispositif sécuritaire, en vue de
sécuriser, d’insuffler la paix et la stabilité, ainsi la mise en œuvre de la charte du Liptako-Gourma et
les institutions inhérentes à son effectivité. Enfin, il s’agirait de vie impulser les actions concrètes
communes et nécessaires à l’efficacité de l’alliance des États du Sahel.
MOUSSA NAGANOU
Le Quotidien Mourya, LA VOIX DU NIGER….