Les lampions se sont éteints sur les travaux du 17ème sommet extraordinaire sur l’industrialisation et la diversification économique ainsi que la session sur la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF), ce vendredi 25 novembre à Niamey.
Ce sommet de l’UA qui a regroupé une quinzaine de Chefs d’État et de gouvernement du continent autour du thème « Industrialiser l’Afrique : Renouveler les engagements en faveur d’une industrialisation et une diversification économique et durable» a jeté les bases d’une réflexion et la mise en place d’une stratégie visant à faire sortir le continent du bas niveau d’industrialisation qui le caractérise.
Les différentes rencontres et échanges ont été très enrichissants aux dires des participants venus des quatre coins du continent. Le Niger vient de démontrer de nouveau ses compétences en matière d’organisation et d’accueil de sommet d’envergure continentale.
Les bénéfices tirés des infrastructures en termes d’accueil sont aujourd’hui évidents.
En outre, les autorités nigériennes par le succès d’un tel événement viennent de briser le carcan de l’isolement qui constitue un frein réel au développement du pays. De tels succès ne pourront que convaincre d’autres partenaires en vue de confier au Niger l’organisation d’autres événements.
En réalité, nous avons espoir que les mesures issues d’un tel sommet ne resteront pas lettres mortes et ce conformément aux propos du président Mohamed Bazoum. « Les conclusions auxquelles nous sommes parvenus et qui ont fait l’objet des textes que nous avons adaptés sont une base pour l’avenir de l’industrialisation du continent africain, ainsi que du commerce entre les Etats africains, pour dire que nous soyons attentifs à la mise en œuvre des mesures qui sont préconisées ».
ABOUBACAR SOUMAÏLA