Une vidéo publiée dans les réseaux sociaux après la double attaque
terroriste de Bamako expose deux terroristes interpellés par l’armée
Malienne répondant à des questions sur le mobile de l’attaque, en
langue Bambara et en Fulfuldé révèle un plan d’exécution du mal et
précise des montants utilisés. Dans les réponses données par les
terroristes, il ressort que le projet d’exécution du mal du 17 Septembre à
Bamako aurait coûté 2 milliards de francs CFA et un recrutement
ethnique massif prévu visant à créer une profonde division dans la
société Malienne.
La nature et la dimension de la gravité du projet macabre contre
l’AES !
Voilà une idée encore incomplète du plan macabre justifiant pourquoi
Bamako, la capitale du Mali a été victime d’une double attaques
terrorisme ce 17 Septembre 2024, malgré les efforts réels déployés par
les autorités militaires pour de contrer cette « armée de fous » à la solde
aujourd’hui de complices démasqués que sont les occidentaux dont le
seul objectif est de faire tomber le Colonel Assimi Goita et ses vaillants
camarades et anéantir ainsi le projet de société visant libérer l’Afrique,
via le Sahel ! Cette fois-ci, les assaillants ont choisi des cibles d’une
portée hautement symbolique en plein cœur de Bamako, en l’occurrence
une base militaire aérienne près de l’aéroport international Modibo Keita
et l’école de la gendarmerie ce 17 Septembre, en occasionnant de
nombreuses victimes.
Le JNIM-AQMI, une organisation terroriste affiliée Al-Qaïda au Maghreb
islamique vient de revendiquer ces actes barbares qui défient toute
l’intelligentsia des FAMAs, en surprenant notamment les services de
renseignement de ce pays déjà aux aguets du fait de l’état d’insécurité
auquel sont désormais familiers les Maliens, notamment depuis leur
rupture fracassante d’avec les impérialistes et leurs alliés locaux
déterminés à remettre en cause la ferme volonté de libération de tout un
peuple debout aux côtes de ses leaders.
Cette démonstration de force des terroristes vient de mettre en évidence
leur capacité de nuisance et à frapper au cœur du pouvoir malien, et
initie désormais une stratégie de déstabilisation visant à créer la
confusion au plus haut sommet de l’Etat et donc à la capitale Bamako,
afin de susciter l’émergence d’un groupe de division, au sein de l’armée
prêt à pêcher en eau trouble des terroristes pour se hisser au pouvoir.
C’est du moins l’objectif clairement affirmé et exprimé aussi à travers
cette double attaque terroriste à Bamako.
Les forces du mal visent à détruire l’AES, le noyau des États-Unis
d’Afrique ?
On comprend dès lors qu’une vague d’inquiétudes s’empare des
soutiens de Bamako et par extension de l’AES, notamment dans une
Afrique fière du projet de sa libération totale des mains de l’impérialisme,
d’autant plus que la création de la confédération met en avant le
renforcement de la sécurité de son espace et constitue un noyau de
départ, notamment pour la réalisation du projet des véritables États-Unis
d’Afrique.
Aussi, faut-il s’interroger sur la nature et le degré de complicités réelles
de certains membres des forces armées avec les forces du mal dans ce
contexte de la guerre antiterroriste et de la guerre de reconquête de la
souveraineté nationale et donc de la dignité nationale ? Cette double
attaque terroriste, qui semble réellement avoir échappé aux « services
secrets » maliens suggère cette malheureuse question sur les
insuffisances criardes des renseignements mises à nue.
Les forces du mal choisissent les moments de réjouissances et de
relâchement pour frapper !
Par ailleurs, ce n’est pas un hasard que ce soit le lendemain de la
célébration du premier anniversaire de l’AES que les ennemis ont choisi
de frapper le Mali, lorsqu’on sait que la réussite d’un tel projet plongerait
toute l’entreprise de recolonisation du Sahel dans un total désarroi. C’est
donc un impératif catégorique pour les détracteurs d’un tel projet de
chercher à freiner net la concrétisation de ce rêve cher aux populations,
en remettant en cause le pouvoir au sein de ces Etats de l’AES, en
commençant quelque part entre Niamey, Ouagadougou ou Bamako, en
occasionnant de fait une remise en cause du processus
d’implémentation des actions de libération des peuples, déjà en cours.
Et les espoirs à l’AES demeurent plus que jamais !
Heureusement que l’on peut aussi « tirer les fleurs du Mali », en
capitalisant par un déploiement de stratégies plus concertées, aussi en
cours et inscrites dans une approche holistique de lutte contre le
terrorisme au sein de l’alliance de ces Etats du Sahel. Pour ce faire, les
autorités des trois pays devront renforcer la cohésion institutionnelle des
trois armées et développer des échanges des renseignements, de
stratégies plus concertées, point de constituer une seule armée mieux
équipée à même d’anticiper toute forme de menace terroriste, depuis sa
conception au sein des différents laboratoires de la terreur en quête
d’opportunités d’expérimentation de leur macabre innovation.
ABOUBACAR SOUMAILA