Comment faire sans le Mali et le Burkina Faso ?
Après la rencontre des chefs des services de renseignements le 18 décembre dernier, les chefs d’état-major des pays de la Cédéao se sont retrouvés en conclave le 19 décembre en Guinée-Bissau. La lutte contre la menace terroriste a été au centre des échanges de entre les responsables de ces différentes entités. Mais l’absence du Mali et du Burkina Faso à ces assises risque de porter préjudice à la stratégie commune.
Pour bien et mieux lutter contre le terrorisme, la mutualisation des forces doit être le crédo de tous les pays qui font face à ce fléau. Pour les patrons des renseignements et des armées, il s’agissait de faire l’état des lieux de la situation afin d’en dégager les perspectives à court, moyen et long terme. La mise en commun des forces militaires et des intelligences (renseignements) a été réfléchie par les participants.
Le seul hic de la situation, réside dans l’absence des patrons de renseignements du Mali et du Burkina Faso, qui sont deux pays qui font partie de la névralgique zone des trois Frontières. Comment peut-on mieux lutter contre le terrorisme, voire mettre en place une stratégie pérenne, quand les pays qui servent justement de bases arrière aux terroristes sont mis à l’écart pour des motifs de coups d’États ?
Cette absence des services de renseignements et des États-majors du Mali et du Burkina Faso risque de minimiser l’impact des rencontres qui ont eu lieu en Guinée Bissau sur cette épineuse question.
GARE AMADOU