Les semaines se suivent et se ressemblent concernant les opérations que mènent les forces de défense et de sécurité aux quatre coins du pays. Comme c’est le cas depuis quelques années, des succès ont été enregistrés dans le cadre de la traque contre les groupes terroristes et autres bandits armés qui écument les zones frontalières du pays.
Outre le rappel de l’attaque du poste de police de Makalondi qui a vu les assaillants incendier ledit poste, ainsi que des véhicules le 4 Mars dernier aux environs de 19h, le bulletin N°5 de l’année 2023 des forces armées nigériennes nous apprend qu’en début de semaine dernière, un engin explosif improvisé a explosé au passage d’un convoi militaire blessant 8 éléments des FDS. Lors du ratissage mené sur zone, les FDS ont découvert une moto, un tricycle, une batterie et 1 récepteur grâce auquel les terroristes ont activé la charge explosive.
Dans la zone Sud de Téra, un terroriste a été neutralisé et 9 autres arrêtés au cours de la dernière semaine du mois de février, un terroriste a été neutralisé et 9 autres arrêtés dans la zone Sud Téra. Les FDS ont récupéré et détruit 6 motos lors d’une patrouille de l’opération NIYA à PETELKOLE.
Dans la zone de Maradi (Centre du pays) ou se déroule l’opération FARAOUTA BOUCHIA, des bandits armés ont attaqué plusieurs villages du département de MADAROUNFA à savoir, KOULOUTAWA, GARIN ILLA, MAIRAGA et BOKO. Les assaillants ont emporté plusieurs dizaines de têtes de bétail récupérées par la suite par les unités d’intervention de l’opération.
La région de Diffa (Est du pays) a été marquée par un déplacement de plusieurs groupes de familles de terroristes quittant la forêt de SAMBISSA vers le Lac Tchad coté Niger. Des familles qui fuient la guerre fratricide que mènent les éléments de Boko Haram entre eux, liés à Al-Qaïda, et ceux de l’ISWAP affiliés à l’Etat islamique. Les familles ont été arrêtées et remises aux autorités nigérianes. A NGUIGMI, c’est un individu suspect qui a été arrêté en possession de munitions et remis aux services compétents aux fins d’investigation.
La puissance de feu des forces armées nigériennes permet ainsi au pays d’assurer une meilleure protection du territoire et une sécurisation certaine des personnes et de leurs biens, malgré des incursions périodiques constatées ces derniers mois.
Ce sont ces succès opérationnels qui traduisent une bonne stratégie de défense et de contre-terrorisme, qui permet au Niger d’être une exception sécuritaire dans une sous-région plus que jamais agitée. Une réussite jamais démentie, à tel point que les populations civiles des pays voisins (Nigeria, Mali et Burkina Faso) trouvent toujours refuge sur le territoire national, lorsque les attaques terroristes mettent à mal leur espace vital chez elles.
GARE AMADOU