L’acteur de la société civile enrôlé de force dans l’armée et amené au front pour motif de critique de la gestion sécuritaire doit interpeler l’opinion internationale. Cette transition au lieu de s’apprêter à rendre démocratiquement le pouvoir s’enlise plutôt dans une déviation de violations flagrantes des droits des citoyens, qui eux aspirent à la démocratie donc à la liberté d’expression.
Voilà les risques que nous craignons d’un pouvoir non démocratique en Afrique de l’Ouest ! Suivant une vidéo faite à ce propos, le président de la transition burkinabè dit que c’est le début !
Et tous ceux qui critiquent leur gestion sécuritaire seront enrôlés sur le terrain d’opération. Cette vidéo était partagée par des ennemis de la liberté et de la démocratie. Nous demandons aux autorités de la transition burkinabè de respecter les libertés des citoyens et aussi de s’atteler à l’organisation des élections générales libres et transparentes, afin de permettre à l’armée de faire face à l’ennemi.
Le peuple du Burkina Faso n’a pas besoin de votre refondation chimérique de l’État ! Il n’aspire qu’aux libertés fondamentales et à la démocratie !
LAOUAL SAYABOU