Le Ghana autrefois très prospère, riche en or naturel et à la puissante civilisation socio-économique, culturelle et politique inspirée par les hommes et les dieux, vit aujourd’hui aux rythmes des victoires à la Pyrrhus, donc de « la démocratie et de la pauvreté » en exhibant ainsi au monde entier des dirigeants prétendus « bien élus » sur un peuple misérable, ayant perdu toute fierté de leur pays. Et c’est cela que l’Occident salue aujourd’hui à coups des gros titres à la Une de ses médias, en assumant leur mission bien intelligente pour servir la cause des différentes économies (occidentales) respirant l’excès des balances de paiements depuis Londres, Washington, Paris, Bruxelles, Francfort, Bonn, Rome ou ailleurs !
Le pays de Jerry John Rawlins rempile certes dans le calme avec sa démocratie devenue sans historique pour la vie politique mais les citoyens ghanéens s’enfoncent dans la plus grande pauvreté, avec une récession économique vertigineuse marquée par le poids superflu de la dette, une chute sans précédent du sidi, sa monnaie nationale. La classe politique ghanéenne offre une belle image du politiquement à l’opinion publique internationale « mais des élections à boire et à manger aux citoyens croupissant sous le poids de la misère et de la pauvreté et le terrorisme se trouve également à sa porte », à quelques encablures du Burkina Faso ou du Mali.
Et tout cela va être oublié miraculeusement par la magie de la reconnaissance de sa défaite lui-même par le candidat du parti au pouvoir dans la matinée du Dimanche avant que la commission électorale ne finalise les décomptes du scrutin présidentiel. Ainsi, l’ancien président John Mahama est élu président de la République du Ghana et alors ?
Les ghanéens vont manger et boire en parlant et dansant uniquement aux pas de la démocratie. Et pour les maîtres inspirateurs, gare aux pays qui auront le culot de voir mieux que le système démocratique pour se gouverner !
MOUSSA NAGANOU