À Niamey et dans toutes les autres localités nigériennes comme à Ouagadougou, les populations se sont fortement mobilisées autour des dirigeants militaires pour saluer le retrait groupé et irréversible des trois pays membres de la confédération des États du Sahel de l’organisation régionale Ouest africaine (CEDEAO) en fin Janvier 2024. Ainsi, à Niamey comme à Ouagadougou ou à Bamako, ce sont les populations qui soutiennent le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la moribonde organisation communautaire régionale Ouest africaine dont la véritable mission est totalement détournée par les Chefs d’Etat membres de l’institution fondée en 1975 pour faire l’intégration économique régionale, la paix, la sécurité, la solidarité dans une convergence stratégique pour tutoyer le reste du même continent et du monde, sans ingérence nuisible au vivre ensemble.
La Confédération de l’AES des peuples contre la CEDEAO des Chefs d’Etat !
La grande différence observée entre la confédération des États du Sahel, qui mobilise et remobilise les peuples pour une véritable seconde indépendance économique et l’organisation communautaire régionale Ouest africaine du haut de ses 50 ans de tâtonnements révèle une organisation fantoche, moribonde à la solde de ses bailleurs de fonds dont la France est considérée comme la puissance étrangère qui tire les ficelles aussi bien de ses décisions que son fonctionnement. Cette différence réside dans l’implication des populations dans la prodigieuse marche vers la reconquête de la souveraineté nationale après plus de 60 ans d’indépendance qui n’ont guère servi aux anciennes colonies africaines de s’affranchir de la pauvreté chronique, de l’instabilité sociopolitique et économique de tous les États Africains.
Mouryyaniger.com