Les Africains d’aujourd’hui sont tout simplement des êtres parfaits dans l’illusion, des êtres à laisser pour compte, des êtres poreux, sensibles, seductibles et réductifs à tout, dans leur vie émotionnelle, dans leur droit à l’idiotie, à l’imbécilité, sans projet, sans idéal de société viable. Ils sont incorrigibles dans leur illusion dans sa forme la plus aboutie.
Ils n’ont ni foi ni loi. Peu importe, monarchie, démocratie, liberté, dictature ou esclavage, tout peut convenir à la condition d’un africain d’aujourd’hui », soit plus de 60 ans après les indépendances décrétées et proclamées bruyamment dans les capitales des pays africains. Le plus grand démocrate proclamé est prêt à applaudir un dictateur et vis-versa.
Ainsi les populations sont préparées soit comme du bétail électoral, soit comme des manifestants mobilisés pour acclamer des dictatures « salvatrices » en continu dans l’histoire comprise comme celle des peuples dignes de l’être !
L’Afrique en mode coups d’Etat !
Après la première décennie, l’on a inspiré une forme des dictatures militaires et civiles autour des monarchies constitutionnelles pour diriger l’Afrique au détriment de sa propre économie pour la plupart et l’enrichissement du colon mué en ex colon. A Cette époque des années 1970 et 1980, les coups d’Etat étaient commandités entre l’Afrique et ses ex colonies.
Ils ont eu ainsi lieu dans la plupart des pays francophones, lorsqu’on ne trouvait pas un dictateur civil pour assumer de telles fonctions devant les populations. Aujourd’hui encore, un autre nouveau vent politique souffle sur le continent.
L’Afrique encore au rythme des nouveaux coups d’Etat
Les nouveaux coups d’Etat sont inspirés par des nouveaux sentiments dits de rejet de la politique française en Afrique. Ils se nourrissent des vents venus de l’empire russe, sous la connexion des câbles des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) à travers l’Internet et ses autoroutes de sociétés d’informations abreuvées à flot et en boucle dirigées vers la jeunesse du continent Africain, qui n’est pas forcément avisée ou avertie et à même de démêler la vraie information utile à sa vie de l’ivraie.
La jeune africaine est ainsi bercée par ces informations distillées en boucle comme des plats appétissants, en manipulant et déformant à volonté, sans cesse en transformant la jeunesse oisive de l’Afrique, fragile, malléable et corvéable tranquillement via la magie des androïdes connectés. Les coups d’Etat se planifient directement dans les réseaux sociaux et se consomment tranquillement.
Ils sont disputés entre Paris et Moscou sous forme d’une nouvelle guerre froide dont les partisans s’affrontent mutuellement et souvent innocemment. Les différents camps politiques dont ceux de l’occident et de la Russie se déclarent la guerre dans les réseaux sociaux et enflamment la toile, sans que les autorités politiques ne puissent avoir les moyens d’exercer un véritable contrôle sérieux, d’autant que certains n’en croient guère.
Au nom du droit à la technologie et à l’information, les acteurs en mission prospèrent et poursuivent impunément leurs œuvres grandioses de manipulation. Quand cela s’ajoute à la faiblesse des Etats africains à légiférer ou réglementer adéquatement ce domaine, ce cadre et mieux appliquer les lois et règlements édictés conséquemment, c’est le jour du drame qu’on peut s’en rendre compte que le laxisme et souvent les options maladroites ont porté des coups durs à la société. Cela a conduit à l’émergence d’un nouveau business politique autour des coups d’Etat et du phénomène d’insécurité entre la Russie et l’Occident, mais également entre la France et ses « anciennes colonies » d’Afrique.
MOUSSA NAGANOU