La guerre déjà déclarée contre le Niger dans les réseaux sociaux !
Dans le monde des réseaux sociaux, la guerre a déjà commencé contre le Niger, ses institutions, ses dirigeants et ses symboles depuis longtemps, mais la mayonnaise a du mal à prendre, selon eux. Les acteurs de ce domaine alimentent la toile des fausses informations, des fausses données et nourrissent le mensonge, le mépris, le désir de vengeance, la haine et la violence verbale en diffusant des données dites informatives les plus folles et même les plus affolantes.
Ils agissent en véritables artistes. Mensonges écrits, mensonges audiovisuels, montage divers associant images et sons à caractère malveillant pour nuire. Ces artistes de la manipulation, de la désinformation s’intéressent aux sujets jugés les plus sensibles, car ils n’ont pas de règles, pas d’éthique, pas de sens du bien, pas de pays, encore moins de patrie.
Lorsqu’ils parlent de patrie, ils jettent tout malheur, tout opprobre sur celui-ci et en appellent à son secours. Après avoir menti et médit sur la coopération technique et militaire en vain contre le Niger et ses partenaires occidentaux, ils s’attaquent maintenant aux actions phares du gouvernement nigérien autour de la sécurité.
Faisant volontairement table rase sur la très efficace et efficiente stratégie antiterroriste nigérienne ou en fermant les yeux sur son efficacité, ses succès avec l’émergence en perspective heureuse des Accords de Banibangou ou de Tondikiwindi, grâce notamment à son caractère global, holistique ou intégré contrairement aux autres pays comme le Burkina Faso ou le Mali dont leurs stratégies antiterroristes se reposent sur « la solution du tout militaire ». Une stratégie antiterroriste nigérienne, qui laisse la chance de succès du dialogue et la chance aux repentis de réintégrer leur société, que de transformer des concitoyens en chair à canon !
Le Niger mis sous orbite par les forces obscures !
Tout est orchestré par des centres de réflexions proches des forces obscures pour produire des virulents documents audiovisuels conçus et portés par des voix d’homme dans l’objectif est curieusement de crédibiliser l’information ou de l’officialiser, sans s’en rendre compte que ces acteurs dans le noir exploitent le racisme pour légitimer leurs funestes missions autour des sujets comme les frontières, les terroristes, les insultes aux agents de sécurité, bref une violence viscérale et gratuite que l’on diffuse et partage en boucle dans la toile nigérienne. La manipulation des acteurs de l’ombre porte à croire que le pays de Mohamed Bazoum est posé sur une bombe à retardement et prête à éclater.
Même les évènements malheureux récents au Sénégal et au Soudan ont fait l’objet de manipulation à outrance sur la toile pour servir de tremplin pour attirer des Nigériens dans le jeu de déstabilisation. Plusieurs images du Soudan et du Sénégal ont été vite partagées au Niger en affirmant qu’un coup d’État libérateur de l’Afrique était en cours et que le président Macky Sall aurait trouvé refuge à l’ambassade de France à Dakar, alors même qu’il n’en est rien du tout.
Les sujets sensibles comme l’armée, la sécurité, le terrorisme, les refugiés, les personnes déplacées sont visés à outrance pour faire sensation, coûte que coûte. Il ne reste plus qu’à provoquer l’évènement sur le plan physique, d’autant que dans la psychologie des citoyens, on en a assez rabâché.
MOUSSA NAGANOU