À peine deux jours après sa prise du pouvoir au Gabon, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a réuni tous les opérateurs économiques de son pays pour prendre une décision importante, qui va considérablement et positivement affecter la vie et l’avenir économique de son pays. Avec le patronat gabonais du secteur privé, le Général Brice Olugui Nguema tire la substance des éléments d’une solution, qui l’avantage d’être endogène aux défis socio-économiques de son pays.
La force de cette initiative vient du fait qu’elle est directement inspirée par les acteurs économiques du pays pour nourrir et concrétiser ce que le pays du Général Brice a baptisé « le patriotisme économique ». En quatre idées forces parmi les 13 proposées par la fédération des entreprises du Gabon (FEG), le Général puise directement la solution profonde pour stopper net la peur d’une crise économique post coup D’État.
Il crée une institution financière publique dénommée « le club de Libreville », nouvelle formule pour prendre en charge la dette intérieure du Gabon. Ce Général, connaît bien la haute administration financière publique de son pays et a décidé de restaurer la journée comptable du trésor public gabonais.
Visiblement, un instrument qui permet de gérer les questions de rigueur et de transparence économique et budgétaire. Aussi, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema entend alléger la souffrance des retraités gabonais, en mettant les caisses de prévoyance sociale en gestion privée et de façon plus rigoureuse.
La gestion de la vieillesse est un défi énorme dans le monde entier et plus particulièrement en Afrique, où les personnes âgées vivent un désastre socio-économique. Pourtant, ils ont tout donné de leur jeunesse à leur pays. Le Général instaure également la journée comptable du trésor public gabonais. Cela permettra selon lui de limiter le copinage ainsi que le copinage, en renouant avec une gestion plus orthodoxe des finances publiques.
Un outil économique, qui va rassurer les partenaires et autres correspondants du trésor public par une programmation étudiée sur des bases plus fiables. Quant aux projets de développement, le Général Brice les classe désormais dans le compte des financements du système bancaire spécifiquement. Tous les projets de développement seront financés par le recours au système bancaire pour leur permettre d’investir au service du développement national et durable.
Gabon, un Général intelligent au pouvoir !
Le Général Brice, juste après la justification de sa prise du pouvoir n’a pas attendu autre chose que de s’atteler directement et personnellement à la gestion des défis du Gabon et ce, sans même attendre son investiture solennelle prévue pour le Lundi 4 septembre à Libreville. Il faut remarquer le grand éveil de conscience des officiers de l’armée gabonaise, qui ont vite pris à bras le corps les priorités du pays en charge et sans que le citoyen lambda gabonais ne ressente le moindre tâtonnement.
La connaissance des défis de leur pays !
Les officiers gabonais ont fait preuve de la connaissance des défis de leur pays, en s’attaquant à eux directement. C’est également une preuve d’intelligence de comprendre que le secteur privé est une force économique majeure, à même de jouer un rôle crucial dans le développement socio-économique au Gabon. Les officiers gabonais connaissent les défis et savent où trouver leur solution.
De quoi inspirer les officiers Nigériens !
Depuis le coup d’état du 26 Juillet, tout le monde s’est improvisé officier ou tout au moins un militaire, à cause surtout de la tolérance observée des mouvements de masse en faveur du CNSP. Des civiles s’emploient même par zèle au contrôle routier, sans la moindre connaissance du métier de force de maintien de l’ordre. Même pour leur propre sécurité, cela n’est pas normal ou admissible.
D’autant que la notion de sécurité est très complexe et requiert forcément une formation. Il suffit seulement de s’improviser « patriote » pour être crédité d’un rôle automatique de défenseur de la patrie. On doit vraiment faire attention !
Pendant ce temps, les défis du Niger restent intacts, malgré les bruits assourdissants des débats sans propositions viables à idées forces. La communication institutionnelle laisse à désirer et une rapide prise en main pour éviter du « tirailleur communicationnel » (les réseaux de communication d’AssimiGoïta défient tous ceux de ses homologues).
Certains n’ont jamais compris encore et pour toujours que la communication est un métier et celle-ci devrait être exécutée comme un service public national inclusif au profit de la nation nigérienne aujourd’hui encore plus qu’avant, parce que la nécessité l’impose. Aussi, depuis le coup d’Etat, il y a eu une prolifération des « tirailleurs sénégalais » à la Nigérienne et ce, dans plusieurs domaines comme si le pays du Général Tiani a cessé momentanément de devenir un État de droit.
Il va falloir absolument que les Nigériens se renouent avec le travail, seul gage de dignité avant d’implémenter tout patriotisme. La paresse est intolérable, parce que la production des richesses est un devoir de survie, de dignité et donc de souveraineté.
On ne peut rien faire, on ne peut rien réaliser de grand dans la paresse et l’indiscipline caractérisée. L’on ne peut pas prétendre répondre aux devoirs par l’indiscipline, la pagaille et le désordre. Le travail, la discipline, l’inspiration et la connaissance de son rôle dans sa société constituent un chemin d’or et d’engagement pouvant guider, conduire et contribuer efficacement à l’amélioration de quelque chose pour un pays.
MOUSSA NAGANOU