Aucune sanction économique encore moins commerciale n’a été infligée au pays du Général Brice Oligui Nguema par la communauté des États de l’Afrique Centrale (Ceac), depuis le coup d’état du 30 Août 2023 intervenu pour mettre fin à la dynastie Bongo qui régnait plus de cinq décennies sur le Gabon. A l’exception de l’union africaine, qui a suspendu le Gabon de ses instances, aucune autre sanction n’a été infligée au pays encore moins aux gabonais avec acharnement comme c’est le cas de Cedeao contre le Burkina Faso, le Mali ou encore le Niger, depuis le coup d’état du Général Tiani.
Le président en exercice de l’organisation communautaire régionale de l’Afrique Centrale (Ceac), le centrafricain Archange Touadera s’est même rendu à Libreville, dans la capitale gabonaise pour non sans apporter son soutien au Général Brice Oligui Nguema, en vue d’aider le pays à sortir de la Transition annoncée. Le Lundi 4 septembre dernier, le Général Brice a déjà prêté serment.
Une semaine seulement après, le président renversé Ali Bongo Ondimba a déjà été libéré. C’est très probablement pour des raisons de santé qu’il a été libéré et sa destination pourrait être entre Rabat, la capitale du royaume cherifien du Maroc ou Dubai, la ville ultramoderne des Émirats Arabes Unis. Quoiqu’il en soit, le pays a déjà entamé sa vie sociopolitique et économique de sortie de crise.
Le comité de la Transition pour la restauration des institutions (CTRI) va diriger une Transition dont le délai n’est pas encore déterminé. D’ores et déjà, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a installé des juges de la cour constitutionnelle et lancé des consultations dans tout le pays pour inclure toutes les personnalités représentatives du pays. Le Gabon a engagé sa Transition politique sans anicroche.
MOUSSA NAGANOU