L’organisation régionale du groupe des 5 pays du Sahel, G5 Sahel était une organisation mort-née,
du fait de manque de financement. Depuis sa création en effet, il n’y avait que deux Chefs d’Etat qui
avaient donné corps et âme à cette force sous régionale ayant en partage le Sahel et ses défis
sécuritaires et socio-économiques.
Il y a d’abord l’ancien président nigérien Issoufou Mahamadou, qui avait vigoureusement plaidé en
faveur de cette organisation regroupant les contingents des cinq pays du Sahel concernés dont le
Burkina Faso, le Mali, le Niger, la Mauritanie et le Tchad. Le président Issoufou Mamadou a frappé
sur toutes les portes des institutions politiques et financières crédibles à la recherche de financement
en vain, avant de demander de placer le G5 Sahel sous le chapitre 7 des Nations Unies afin celle-ci
puissent la prendre en charge.
Le deuxième Chef d’État qui avait permis à la force G5 Sahel d’exister à son temps, c’était le
président Idriss Deby Itno, qui était devenu le gendarme d’Afrique. Avec le retrait du Burkina Faso et
du Niger, le G5 Sahel, qui n’était que l’ombre de lui-même s’écroule définitivement enfin.
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