Cette fois, le gouvernement n’a pas mis du temps à respecter ses engagements contenus dans le protocole d’accord qu’il vient de signer avec la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN). Au grand bonheur des travailleurs du secteur public.
Environ 2 milliards de FCFA d’incidences financières liées aux avancements et reclassements, c’est la somme qui a été défalquée par le gouvernement pour l’apurement des arriérés dus aux agents de l’État. Le paiement de cette liste appelée la liste 92 est désormais finalisée.
A la prochaine, dira-t-on. Et, celle-là aussi (la liste 93) ne se fera pas attendre, indique un membre du comité de suivi du protocole d’accord CDTN/Gouvernement qui affirme que tout est mis en œuvre afin de respecter l’engagement y afférent au rythme d’un minimum de 300 millions de FCFA par mois.
Aussi, rassure-t-on que tout sera suivi à la loupe pour le respect des engagements du protocole d’accord signé le 23 janvier 2023. A cette date, c’est environ une enveloppe de plus de 3 milliards 500 millions de FCFA qui a été déboursée par Gouvernement pour apurer les arriérés des incidences financières liées aux avancements, reclassements des agents de l’État.
Restons toujours dans le contenu de ce protocole pour noter que le 24 février prochain (dans 4 jours) va débuter la mensualisation des retraites. Aussi, apprend-on, d’une source proche de la CDTN, que ladite centrale syndicale (la principale d’ailleurs du pays) a reçu, depuis le 15 février dernier, le document relatif à l’étude sur la valorisation du régime indemnitaire des agents de l’État, conformément à l’engagement pris par les deux parties.
Cette étude, faut-il le préciser, a été commandité par le Ministère des Finances auprès de la CAPEG (Cellule d’Analyse des Politiques Publiques et de l’Évaluation de l’Action Gouvernementale). Hier, 21 février, une autre étape du protocole d’accord du 23 janvier 2023 sera certainement franchie. En effet, au menu du conseil national du travail convoqué ce mardi sous la présidence du Premier Ministre, il sera abordé la question de la revalorisation du SMIG pour laquelle le Gouvernement a marqué son OK.
Enfin, s’agissant du recrutement de tous les contractuels à la Fonction Publique, un plan de résorption a été établi d’un commun accord avec les syndicats du secteur de l’éducation. Ce plan sur lequel travaillent actuellement deux comités créés à cet effet va permettre de recrutement une première vague d’enseignants contractuels (plus de 22 000) à la Fonction Publique.
OUMAROU KANE