C’est ainsi en dehors de toute rationalité, en dehors de toute objectivité voire en dehors de toute moralité, en choisissant de fermer les yeux sur des faits réels, palpables et déjà vérifiables sur l’espace public ayant trait à la vérité qu’aujourd’hui des officines produisent et distillent en boucle sur la toile des données justifiant la volonté de nuire sciemment à Zaki, l’emblématique surnom du meilleur opposant politique et farouche défenseur nigérien des libertés, des droits humains et de la démocratie, Issoufou Mahamadou, pour ne pas citer celui qui a aussi gouverné le Niger sans faiblesse et avait incarné l’ambition des grandes réalisations socio-économiques et infrastructurelles. Les bourreaux de l’ancien président nigérien et père de l’alternance démocratique Issoufou Mahamadou ne sont pas dans un univers rationnel, ils surfent sur des sujets sensibles, qui frisent l’ethnocentrisme, le régionalisme, le racisme et sur de la légèreté comme la haine, la vengeance et le désir de vaincre immanquablement, en masquant leurs propres faiblesses déjà à peine voilées.
Dix après la gouvernance Issoufou Mahamadou, le visage du Niger s’est transformé et a donné l’image des villes nouvelles à travers tout le pays. Toutes les grandes villes du pays ont opéré une métamorphose architecturale profonde laissant émerger un pays moderne en constante croissance aussi bien sur le plan de l’urbanisme que sur le plan du développement socio-économique.
Issoufou Mahamadou a le rang de haute personnalité de la République comme Mahamane Ousmane ou encore Salou Djibo, selon le protocole général d’Etat et régi par le statut d’anciens Chef d’État du Niger. Mais celui-ci compte bien d’adversaires anonymes qui agissent souvent par baroud honneur et s’expriment seulement par le biais des canaux de relais d’informations, sinon des véritables « ennemis » réels et non plus « supposés » comme cela pourrait bien se comprendre dans les manigances habituelles dans le gotha politique nigérien.
Cela commence à déborder les limites de la plaisanterie socioculturelle normale dont le Niger est particulièrement riche et cela atteint désormais des proportions inquiétantes, à cause surtout de l’ampleur de la manipulation, ainsi que ses probables conséquences et en dépit du calme olympien, tout comme la sérénité du personnage visé. La dernière trouvaille en date vient de l’image des présentations des vœux des différentes personnalités publiques au président du conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), Chef de l’Etat, le Général Abdourahmane Tiani au palais présidentiel, le Mardi 10 Avril 2024.
Ce jour-là, malgré tout le beau monde présent à la grande mosquée des grandes prières, des manipulateurs ont insisté sur la présence de l’ancien président Issoufou Mahamadou à la grande prière collective, à cause de la forte aura que dégage sa personnalité au sein de cette galaxie des brillantes étoiles des personnalités à la tête du pays. Cette image est tournée en boucle et partagée uniquement dans le but de le salir, écorner son image, à défaut de pouvoir le nuire.
Qui est Issoufou Mahamadou ?
Apparusurla scène politique nigérienne pendant la période de la crispation d’Ali Chaibou ayant conduit à la conférence nationale souveraine des années 1990, Issoufou Mahamadou s’est petit à petit imposé sur le lanterneau politique au Niger. Directement connu à l’opinion publique nationale comme l’incarnation de la figure du socialisme au Niger, Issoufou Mahamadou apparaît en tant que président du parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS Tarayya).
Courageux, ambitieux et endurant, les échecs en politique ne lui ont jamais ni découragé ni faire plier et changer d’option. Son carburant en politique semble même être la violence et l’adversité de ses adversaires politiques, quel que soit leur nombre ou leur force.
À leur savoir-faire, Issoufou Mahamadou oppose un savoir-être pour les comprendre par une incroyable énergie de l’adaptabilité. L’endurance, la rigueur, la détermination et la patience en sont ses véritables compagnons, au point de devenir des qualités intrinsèques en lui depuis plusieurs années d’opposition jusqu’à la consécration par son élection de Chef d’État du Niger en 2011.
Issoufou Mahamadou a été avec Mamadou Tanja le 2e président de la République élu ayant obtenu et accompli deux mandats successifs à la tête de l’Etat nigérien. Mieux, Issoufou Mahamadou a été le père de l’alternance démocratique au Niger et ce, depuis les indépendances, en 1960.
D’où vient l’animosité contre lui, malgré la brillante carrière politique ?
Et pourtant, ses rapports avec la classe politique nigérienne sont des plus sereins avec tous les leaders. Aucun homme politique qui l’a fréquenté n’a jamais rompu les relations avec celui-ci, au point de retourner nourrir une adversité contre lui, même si les chemins se divergent.
Et d’ailleurs, peu de leaders politiques Nigériens lui opposent des critiques ouvertement défendues contre lui devant caméras. L’adversité déferlante qui prévaut sur l’arène politique à son sujet présentement en nourrissant l’opinion publique nationale nigérienne et avec une vaine tentative de son exportation sur le feu de l’actualité internationale est à la lumière de notre investigation un combat de clocher.
Cette farouche animosité, cette volonté de noircir l’image brillantissime de l’ancien président Issoufou Mahamadou ou de le nuire personnellement vient de deux officines de communication liées à des leaders politiques et un travail de relais aussi intensément exécuté. Techniquement, les acteurs de ces deux officines se trompent de cible mais surtout se trompent lourdement de stratégie de communication politique dans le seul espoir d’engager la responsabilité de l’ancien président Issoufou Mahamadou et lui faire rendre gorge, envers et contre tout.
Dans l’espoir de susciter une procédure de haute trahison contre Issoufou Mahamadou !
L’intensité des tirs communicationnels et groupés visant directement l’ancien président Issoufou Mahamadou est loin d’être innocente. Savamment orchestrée à des périodes bien précises d’une activité mettant en valeur celle-ci, les officines se mettent en scelle et se dressent contre les faits et la réalité du moment, en vue de nier à l’homme ses qualités, ignorer son statut et fermer les yeux sur les valeurs sociopolitiques qu’il incarne ici dans son pays qu’ailleurs, à travers le monde.
En plus de cette stratégie, les combattants de clocher s’organisent aussi à déclencher une campagne de communication éclaire, dite encore la méthode hitlérienne d’où son nom « la blitz cris ou guerre éclaire communicationnelle » dirigée contre Issoufou Mahamadou, en vue de susciter chez les autorités militaires nigériennes une procédure judiciaire dite de haute trahison, même en attendant d’imaginer les faits avant qu’ils ne parviennent au monde de la réalité. Tous les esprits et tous dieux sont convoqués à la table des « bourreaux de la dérision » afin que qu’il en soit ainsi.
Est-ce Issoufou Mahamadou le problème du Niger ?
Ledéfi du développement socio-économique et politique de tout un pays et son peuple valeureux revient-il à la traque d’un seul individu, d’un seul homme ? Est-ce sérieux de réduire la lutte pour la sauvegarde d’une patrie entière, la souveraineté nationale de tout un peuple à un seul homme, un seul individu qui n’est même plus aux commandes de l’Etat et donc loin des affaires de gestion de l’État et ce, depuis près de trois ans ?
C’est d’abord une énormité, une grossièreté aussi bien dans la limite des hommes que leur erreur fatale. Ensuite, c’est un travestissement volontaire de la vérité, un détournement et un étouffement volontaires du vrai dans le but de conduire tout un peuple dans un chaos irréversible.
Enfin, c’est volontairement ignorer les intérêts du peuple Nigérien et ne pas tenir compte de l’essentiel dans cette période cruciale de la reconquête de l’intégrité du territoire, de refonder la nation et fortifier l’édifice collectif ou public du Niger. Focaliser le débat actuellement sur un homme, c’est proprement faire du léger, du sensationnel pour détourner les forces politiques internes de l’essentiel, ce qui est en soi une haute trahison contre l’intérêt des populations Nigériennes.
MOUSSA NAGANOU