Depuis le 28 Mai 2023, une période d’intense campagne politique a été lancée dans le but de pourvoir aux 5 sièges restants de la diaspora nigérienne à l’Assemblée nationale du Niger qui va permettre de combler les sièges vacants dans un total de 171 au sein du Parlement. L’élection de ces 5 députés nationaux considérée comme la représentation de la 9è région du pays, au sein de l’Assemblée nationale provoque déjà une vive tension au sein du principal parti de l’opposition.
Dans le cadre de ces élections législatives partielles prévues pour le 18 Juin 2023, il y aura des élections dans 15 représentations du Niger à l’étranger. Le député Maire président du conseil de ville de Niamey, Oumarou Moumouni Dogari et membre du bureau politique du Moden Lumana-Africa apporte son soutien total à Aïchatou Mayaki, la nouvelle candidate retenue contre Younoussa Ali pour la circonscription électorale du Ghana.
Le député-maire de la ville de Niamey Oumarou Moumouni Dogari et cadre du bureau politique du mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (Moden Lumana-Africa) a démontré son soutien à la nouvelle candidate, lors d’un meeting organisé au Ghâna en sa présence par l’exécution des pas de danse qui le plonge dans l’histoire des artistes nigériens, en la matière. Dans une vidéo abondamment relayée dans les réseaux sociaux, on voit comment la foule au Ghana a admiré les pas de danse du premier responsable de la ville de Niamey en guise de soutien à sa candidate, en vue de venir siéger si près de lui à l’Assemblée nationale.
Tout celui qui a vu la vidéo peut s’assurer que la candidate Aïchatou Mayaki s’est adjugée d’un soutien politique de taille, d’autant que des militants affirment que l’instance du Ghana avait adopté la candidature plutôt de Younoussa Ali réputé d’être très proche de l’autorité morale Hama Amadou mais le bureau politique a décidé autrement dès la réception du dossier à partir de Niamey.
Devant un gigantesque rassemblement de foule, la cadence Zoulou du député-maire de la ville de Niamey a été saluée par des billets de banques en voltige, pleuvant sur lui. Des pas de danse qui n’ont rien à envier à ceux d’un orchestre nigérien aguerri qui se produit encore. N’est-ce pas Almaïda ?
ABDOUL WAHID MOUSSA