Le président du conseil supérieur de la communication M. Salifou Labo Bouché a présidé le lundi 17 Avril 2023, la cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire de la dite institution au titre du mois d’Avril 2023. Les points inscrit à l’ordre du jour de cette session sont : 1. Information sur le CSC, 2. Examen et adoption du projet de délibération portant règlement intérieur du conseil supérieur de la communication, 3. Examen et adoption du projet de délibération portant composition, attribution et fonctionnement des commissions d’instruction, 4. Examen et adoption du projet de délibération déterminant les modalités de la saisine d’office et la procédure des traitements des plaintes et recours soumis aux CSC, 5. Questions diverses.
Le président du conseil supérieur de la communication a souhaité qu’au cours de ces assises qu’ils poursuivent la réflexion au plus vite pour promouvoir des véritables entreprises de presse, qui n’auront rien à envier « à celles que nous voyons ailleurs », entre autre solution M. Salifou Labo Bouché pense que rehausser le fonds d’aide à la presse améliorera son mode d’attribution et d’utilisation, d’adapter un impôt spécifique aux entreprises de presse, l’exonération de la production journalistique pourraient aussi participer à donner un nouvel élan et surtout dans ce sens à accélérer le processus de mise en œuvre de la signature par tous de la convention collective interprofessionnelle de la presse, qui depuis longtemps tarde à être totalement opérationnelle, a-t-il précisé, avant de rappeler le portefeuille alloué au fonds d’aide à la presse comparativement à certains pays de la sous-région.
« Dans la sous-région, le fonds d’aide est d’un milliard et 400 millions au titre de l’année 2021 au Sénégal, 1,16 milliards de FCFA pour la subvention en faveur des entreprises de presse privée en République de Côte d’Ivoire, vous comprendrez aisément moi que les moyens mis à notre disposition sont insuffisants pour soutenir quatorze 14 télévisions privées soixante-dix-huit 78 Radios privées et une quarantaine d’organes indépendants de presse écrite ».
Le président du conseil supérieur de la communication a exhorté les conseillers a examiné « ces cinq points inscrits à l’ordre du jour avec toute l’attention requise, afin d’apporter les amendements susceptibles de les rendre plus efficaces et dans ce contexte régional et international sécuritaire complexe ». Enfin, le président du CSC a invité les responsables des médias à apporter une place de choix aux défis majeurs auxquels fait face le pays et aux journalistes à plus d’engagement pour plus de responsabilité dans le traitement des questions sensibles.
RAMATOU OUMAR LABARAN