Le verdict est enfin tombé ! Les attentats en Côte d’Ivoire et plus précisément à Grand Bassam viennent de connaître leur dénouement par la justice ivoirienne. En effet, la Cour d’Assises d’Abidjan a condamné à la prison à perpétuité les onze accusés de l’attentat jihadiste perpétré en 2016 à Grand Bassam.
Trois assaillants avaient ouvert le feu sur la plage de Grand-Bassam tuant ainsi 19 personnes. On dénombrait parmi les victimes quatre (4) Français, neuf (9) Ivoiriens, un (1) Libanais, une (1) Allemande, une (1) Macédonienne, une (1) Malienne et une (1) Nigériane et une (1) personne non identifiée.
Les accusés tous de nationalité malienne ont été reconnus coupables des faits et par conséquent ont écopé d’un emprisonnement à vie.
Ils étaient tous accusés « d’actes terroristes, assassinat, tentative d’assassinat, recel de malfaiteurs, détention illégale d’armes à feu et de munitions de guerre et de complicité desdits faits ».
Avant ces attaques, bon nombre d’Ivoiriens étaient parvenus à s’auto-convaincre que leur pays était épargné par les attaques terroristes, qui étaient le lot d’autres pays. Surtout que le pays est plus considéré comme « béni de Dieu » à cause de la potentialité touristique, ses richesses et la douceur de son climat économique, comme aimaient le présenter certains dirigeants ivoiriens.
Par conséquent, aucun mal ne pouvait frapper le peuple ivoirien.
Grandes furent donc la surprise et la désillusion causées par ces attentats ! Le secteur du tourisme fut durement éprouvé par ces attentats tant Grand Bassam incarnait la ville phare de cette activité lucrative.
L’extension des attaques djihadistes vers le Golfe de Guinée a suscité chez les dirigeants de la région, la nécessité de mutualiser les stratégies et les forces au plan régional en vue d’endiguer le mal terrorisme, qui désormais est l’affaire de tous.
ABOUBACAR SOUMAÏLA