Offert par les Assises nationales du 25 Mai 2024, de Ouagadougou, ce nouveau mandat de 3 à 5 ans,
à la tête du Burkina Faso du Capitaine Ibrahim Traoré commence le 2 Juillet 2024 à l’absence de
toutes nouvelles autorités élues, courant la Transition d’Octobre 2022 jusqu’au 2 Juillet 2024. Mais il
ne prêtera plus serment comme le 21 Octobre 2022, selon plusieurs sources concordantes.
C’est en en réalité, à cause de la fin du délai de son engagement pris au cours de la prestation du
serment devant le conseil constitutionnel en 2022, que ses adversaires voulaient l’accabler autour
de l’attaque de Mansila, le 11 Juin 2022, afin de l’éliminer au terme du délai de son serment pour
qu’il ne puisse pas entamer le nouveau mandat qui débute ce 2 Juillet 2024.
Un nouveau mandat pour maintenir la pression sur la lutte contre l’insécurité, le défi commun de
l’AES !
Déjà les figures du Capitaine Ibrahim Traoré au Burkina Faso, du Colonel Assimi Goita au Mali et de
celle du Général Abdourahmane Tiani sont largement justifiées par les mêmes questions de
l’insécurité au Sahel et tant que le phénomène terroriste persiste dans cet espace communautaire
sahélien, l’installation durable des armées nationales au pouvoir se légitime continuellement et
æternam ad vitam ! C’est pourquoi, loin d’être un mouvement de mimétisme politique, les
prolongations des périodes des Transition militaire au Burkina Faso et au Mali tirent leur fondement
dans la persistance du phénomène terroriste, qui se présente comme une donnée géopolitique
imposée au Sahel par les maîtres de l’impérialisme occidental pour mieux profiter des nombreuses
ressources naturelles négociées au rabais et payer à la pitié en monnaie de singes, depuis plusieurs
décennies après les indépendances, sous les yeux impuissants des dirigeants africains civils et la
jeunesse.
Or, ce n’est un secret pour personne, sinon celui de polichinelle que l’insécurité grandissante appelle
toujours à l’avènement des régimes de la force, pour ainsi exprimer plus de vigueur face aux
menaces. Partout sur cette terre, l’histoire révèle que les crises socio-économiques ont toujours et
directement conduit à l’apparition des hommes forts et plus intègres pour affronter les maux de la
société avec les armes appropriées pour espérer ainsi vaincre.
Et tant que l’insécurité persiste au Sahel, en Afrique ou ailleurs comme c’est également en France
actuellement, il y aura toujours des Capitaines, des Colonels, des Généraux ou d’autres formes de
nationalistes comme Marine Le Pen, en qui la majorité des citoyens accordent leur plus grande
confiance ou prêtent foi, pour diriger la société à sa dignité, à sa souveraineté.
MOUSSA NAGANOU