« Moi, je crois qu’un Etat ne peut pas organiser des populations civiles en leur donnant des armes et comme le président Bazoum l’a dit. Evidemment, cela jette ces civiles en pâture. Ensuite, on n’est pas sûr de pouvoir les maîtriser, puis il aura beaucoup d exactions, beaucoup d’actes incontrôlés et nous aurions en réalité une crise dans une crise ». Ce sont là les propos tenus par le Général Djbril Bassolé, un ancien ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso sur la situation sécuritaire au Sahel.
Selon lui, «Dialoguer ne veux pas dire forcément négocier, dialoguer c’est de se parler, de s’écouter, c’est de pourvoir faire des élévations convenables d’esprit, c est de se remettre aussi en cause, probablement que les populations ne sentent plus leur Etat, les populations de ses zones quelque fois plus déshéritées semblent être abandonnées à leur sort et ne profitent pas des ressources naturelles dont dispose leur région. Il nous faut réformer l’Etat, il nous faut envisager de mieux repartir les ressources naturelles », a-t-il indiqué.
SOULEYMANE OUSMANE