Burkina Faso : Le Capitaine Ibrahim Traoré trace le programme de son nouveau mandat présidentiel de 5 ans !
Après 21 mois d’expérience à la tête de la Transition burkinabè, le jeune Capitaine Ibrahim Traoré obtient du peuple représenté aux Assises nationales un mandat supplémentaire de 60 mois, soit 5 ans, mais cette fois-ci en tant que président du Faso, qui a commencé à partir du 2 Juillet 2024. Avec ce nouveau statut, le président Ibrahim Traoré a tous les droits y compris ceux de se présenter aux élections présidentielles, législatives et municipales dans son pays.
Dans un palais des sports archicomble, le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré annonce qu’il dispose des preuves qu’il y a de bases militaires françaises au Benin et un centre d’opération en Côte d’Ivoire pour entraîner les terroristes, en vue de causer du mal aux pays du Sahel. Une révélation du Capitaine Ibrahim Traoré bien conforme aux informations révélées par les autorités militaires nigériennes et dont le maintien de la frontière fermée avec le Benin trouve sa pleine justification présentement.
Et comme à ses habitudes, le gouvernement béninois de Patrice Talon a tenté de démentir. Au Sahel, la lutte pour la sécurité, pour la stabilité politique et pour la paix collective ne laisse pas la place à d’inutile démocratie électoraliste assortie de la tenue des élections tropicalisées.
Cette conscience doit être ancrée dans l’esprit collectif que les élections ont atteint leurs limites objectives en Afrique et ne donne aucun crédit aux autorités parce qu’elles sont déclarées « élues » . Pendant longtemps, les élections ont servi à faire la guerre aux États et aux citoyens, il est temps que les africains prennent réellement conscience que la construction de leurs pays ne passe guère nécessairement par des élections, encore moins des élections tropicalisées.
Les décisions de Niamey du 6 Juillet 2024, lors du Premier sommet du Collège des Chefs d’État de la Confédération de l’alliance des États du Sahel doivent exécutées pour démontrer aux citoyens de ce nouvel espace communautaire et géopolitique, tout comme au reste du monde qu’il ne s’agit que d’être sérieux et engagé pour amorcer le développement socio-économique et politique. Le succès de la nouvelle confédération de l’AES sera la preuve évidente que l’Afrique doit sa survie durable grâce à la sueur de ses propres fils et non par la main tendue à l’extérieur.
MOUSSA NAGANOU