Pour reconquérir les « termes perdues » du pays des hommes intègres,
la junte au pouvoir multiplie les stratégies d’enrôlement des jeunes prêts
à aller au front contre les djihadistes. Cette campagne de recrutement a
permis l’enrôlement des dizaines de milliers de civils prêts à voler au
secours de la Patrie.
Cette campagne dit-on a déjà « boosté » le moral des troupes et suscité
au sein des populations une lueur d’espoir. Pour le capitaine Ibrahim
Traoré « la bataille contre l’ennemi qui occupe nos terres est en train de
commencer. Cette bataille en est à son préambule.
« C’est ici le lieu pour moi donc de féliciter les unités engagées pour les
premières opérations terrestres et aériennes. Pour l’encadrement et la
formation des VDP, nous avons reçu des dons de toute nature allant des
vivres aux équipements, des travaux d’infrastructures. Nous disons
merci à ce peuple qui commence à se souder, qui commence à être
solidaire pour cette bataille. Nous en avons besoin. Nous avons
rencontré les partenaires sociaux dans ce sens pour encore demander
plus de sacrifice aux Burkinabè afin que cette lutte soit menée par les
Burkinabè pour libérer les terres du Burkina Faso ».
Le pays dit des hommes intègres se trouve face à son destin et le slogan
tant célèbre « La patrie ou la mort nous vaincrons », doit prendre vie en
tout burkinabè soucieux de la fierté du pays meurtri par la barbarie des
terroristes.
ABOUBACAR SOUMÄILA
Le 11 décembre passé, le Burkina Faso célébrait le 62è anniversaire de
son accession à l’indépendance dans un contexte marqué par la crise
sécuritaire qui a déstabilisé tout le Pays. Parler d’indépendance paraît
ironique, lorsque le minimum du rôle régalien de l’État est mis à mal par
les attaques terroristes faisant de la majorité du territoire du pays un
véritable « no man’s Land » désormais à la solde des bandits de tout
acabit.
Le pays des hommes intègres tant célébré depuis l’avènement de la
révolution sankariste a perdu sa souveraineté nationale, voire sa fierté
d’antan. C’est face à ce contraste que le président de la transition, le
capitaine Ibrahim Traoré a affirmé sans ambages que « notre
indépendance n’est pas acquise, parce que nos terres sont
occupées. Notre économie est balbutiante et nos mains sont
liées ».
Son message fait ressortir deux aspects liés à la dépendance de son
pays. Le premier et le plus flagrant renvoie à l’intégrité territoriale mise à
mal par l’occupation djihadiste depuis 2015.
Quant au second aspect, il pourrait faire penser à la volonté de
diversification des partenaires économiques et commerciaux, une
approche désormais optée par de nombreux burkinabè qui prétendent
faire sortir le pays de la « dépendance de la France ». Mais force est de
constater que l’indépendance la plus précieuse à reconquérir reste et
demeure le contrôle total du territoire du Faso par l’armée.
En effet, la percée des territoires a endeuillé plusieurs familles et
contraint des populations à fuir les villages et les régions sous l’emprise
des attaques non maîtrisées par l’armée nationale.
Pour reconquérir les « termes perdues » du pays des hommes intègres,
la junte au pouvoir multiplie les stratégies d’enrôlement des jeunes prêts
à aller au front contre les djihadistes. Cette campagne de recrutement a
permis l’enrôlement des dizaines de milliers de civils prêts à voler au
secours de la Patrie.
Cette campagne dit-on a déjà « boosté » le moral des troupes et suscité
au sein des populations une lueur d’espoir. Pour le capitaine Ibrahim
Traoré « la bataille contre l’ennemi qui occupe nos terres est en train de
commencer. Cette bataille en est à son préambule.
« C’est ici le lieu pour moi donc de féliciter les unités engagées pour les
premières opérations terrestres et aériennes. Pour l’encadrement et la
formation des VDP, nous avons reçu des dons de toute nature allant des
vivres aux équipements, des travaux d’infrastructures. Nous disons
merci à ce peuple qui commence à se souder, qui commence à être
solidaire pour cette bataille. Nous en avons besoin. Nous avons
rencontré les partenaires sociaux dans ce sens pour encore demander
plus de sacrifice aux Burkinabè afin que cette lutte soit menée par les
Burkinabè pour libérer les terres du Burkina Faso ».
Le pays dit des hommes intègres se trouve face à son destin et le slogan
tant célèbre « La patrie ou la mort nous vaincrons », doit prendre vie en
tout burkinabè soucieux de la fierté du pays meurtri par la barbarie des
terroristes.
ABOUBACAR SOUMÄILA