Le Capitaine Ibrahim Traoré, le dirigeant Burkinabè a marqué sa réapparition publique à
Ouagadougou, ce jeudi 20 Juin 2024, soit plus d’une semaine d’absence, sous les images
audiovisuelles diffusées en exclusivité par les médias publics burkinabè dont la RTB et l’agence
d’information du Burkina (AIB) dans la mi-journée en visite surprise à la maison de la radio et de la
télévision nationale (RTB) pour réconforter et encourager les hommes et les femmes de médias. Les
réconforter parce qu’une roquette est tombée dans la cour de la RTB la semaine dernière faisant
deux blessés rapidement pris en charge par des services compétents.
Sa jeunesse, son franc parler et ses paroles tranchantes ont fortement manqué aux citoyens
burkinabè et à ceux de l’AES (l’alliance des États du Sahel), qui sont devenus des morceaux de
phrases nourrissants qui fascinent beaucoup d’observateurs africains et la jeunesse chez le Capitaine
Ibrahim Traoré. Cette sortie médiatique censée mettre fin aux nombreuses supputations sur le sort
du nouveau Thomas Sankara burkinabè ne parvient pas à clore la polémique, c’est une conférence de
presse qui y arrivera certainement.
Les interrogations subsistent !
L’attaque de Mansila et les causes de la détonation près de la présidence de la République du Faso et
la roquette tombée dans la cour de la maison de la radio ne sont pas imaginaires et donner des
explications via un bilan et une justification au contexte de la détonation aux citoyens dans ce monde
hyper connecté n’est plus assez demander à un gouvernement qui fonde sa légitimité sur le peuple,
en ce 21 e siècle courant. Donc il faut absolument que les pouvoirs militaires admettent que cela n’est
rendre justice aux citoyens en leur accordant leur droit à l’information, tout court et non la main de
l’impérialisme occidental partout où nous africains avons failli.