Burkina Faso : Encore un putsch au Faso ?

Ainsi les burkinabè, c’est à dire les hommes les plus intègres de l’Afrique sont-ils encore à la
recherche d’une espèce rare d’homme, d’un homme propre, totalement intègre et sans aucune
tâche de corruptibilité ou d’un quelconque autre défaut ? D’autant qu’après le Colonel Paul Henry
Damiba Samndogho, puis le capitaine Ibrahim Traore, les opinions publiques africaines en ont ras le
bol et ça suffit comme ça pour le BurkinaFaso!
C’est aussitôt la rumeur de coup d’Etat mise au jour et répandue comme une traînée de poudre dans
les rues des grandes villes du Burkina Faso que les citoyens sortirent et appelèrent les autres citoyens
de toutes les villes à sortir massivement s’opposer énergiquement contre toute autre tentative de
prise du pouvoir par la force au pays du capitaine Traore. Le jeune capitaine Ibrahim Traore est déjà
encré dans l’esprit des burkinabè et ils sont sortis défendre leur idéal.
Le lendemain Mercredi 27 Septembre, des sources concordantes précisent que le chef d’état major,
le patron des renseignements ainsi que son directeur des affaires financières ont été mis aux arrêts.
Les coups d’Etat ça suffit, d’autant qu’ils ne sont nécessaires même en Afrique où ils sont tolérés
qu’à la seule condition où ils permettent souvent de réguler la vie politique pour libérer des
nouvelles énergies et insuffler une nouvelle dynamique à la vie politique Nationale, souvent crispée
par la gloutonnerie des hommes politiques engourdis dans leur égoïsme au détriment de toutes les
autres forces vives de la nation.
Les forces de défense et de sécurité pendant les périodes de crise passent ainsi pour être la force
idéale pour les populations et surtout visiblement aptes à prendre en charge la situation
sociopolitique.
MOUSSA NAGANOU