C’est un cuisant échec des héritiers du président Nelson Mandela en Afrique du Sud qui vient de se concrétiser lamentablement pour les leaders politiques du pays.
Aujourd’hui, ce sont Ramaphosa, Jacob ZUMA et Juluis Malema, tous des héritiers presque indignes du plus grand homme politique du 20e siècle, qui disputent comme des charognards affamés autour du cadavre du congrès national africain (l’ANC), la force politique créée par Nelson Mandela pour chasser l’apartheid et ses affaires pour gouverner enfin sur une Afrique du Sud devenue « la nation arc-en-ciel » depuis l’élection de Mandela en 1994. L’ancien président Jacob ZUMA devenu le 3e homme de l’Afrique du Sud selon les résultats de l’élection législative, la gouvernance politique va davantage s’intensifier sur la violence et les Conflits politiques au sommet.
Le président Sud-africain et Prix Nobel de la paix, Nelson Mandela va certainement sursauter et se retourner du fond de sa tombe, mais sous un sourire éclatant de la myopie de ses successeurs, à l’annonce des résultats des élections législatives au pays aux couleurs de l’arc-en-ciel et ce, à cause surtout de la division interne opérée depuis plusieurs années maintenant autour du président Jacob ZUMA ! D’autant plus que le congrès national africain (l’ANC), le parti que Nelson Mandela avait fondé dans les années de plomb de l’apartheid pour rassembler les Sud-africains en une nation multiculturelle et raciale pour arracher les cœurs des belligérants et y introduire la paix définitive et pour toujours.
Le parti ANC a gagné le pouvoir d’État depuis les élections générales de Mai 1994 et l’a conservé en donnant à l’Afrique du Sud au moins quatre (4) Chefs d’Etat dont Mandela lui-même, Thabo Mbeki, Jacob ZUMA ou encore l’actuel président Cyrille Ramaphosa. Même si l’héritage de Nelson Mandela a plus ou moins été assumé, il faut dire que le parti n’a cessé sa chute vertigineuse depuis l’élection de Jacob ZUMA qui avait terminé ses mandats sur fond de graves accusations ou de scandales de corruption et de détournements de deniers publics.
Ainsi Juluis Malema ou encore Jacob ZUMA vont finir par incarner la division au sein de l’ANC et tentent aujourd’hui encore tant bien que mal à représenter les visages de l’opposition politique Sud-africaine. Autrement, tous les successeurs de Mandela à la seule exception de Thabo Mbeki ont l’amendement échoué sur le sentier de l’unification de la jeune nation arc-en-ciel déjà tracé par le patriarche de la démocratie, Nelson Mandela pour ne pas le nommer.
Aujourd’hui, ce sont des intérêts personnels, largement en dehors du combat de Nelson Mandela et ses camarades qui divisent les dirigeants et détruisent la vie des milliers de Sud-africains. Alors que les héritiers de Mandela avaient reçu le pouvoir sur un plateau en or pour gouverner en ordre, ils sont réduits à taire leurs divergences pour former une majorité afin de pouvoir gouverner sur leur propre pays.
MOUSSA NAGANOU
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