La CEDEAO n’a plus ni des oreilles pour entendre ni raison pour comprendre ses propres bêtises perpétrées et autres turpitudes commises à son propre sein, alors même que les trois pays membres de la confédération de l’Alliance des États du Sahel (C-AES) ont déjà tourné la page de cette organisation communautaire régionale Ouest africaine (CEDEAO), plié et même rangé les nattes du mariage scellé depuis 1975 avec celle-ci, devenu putatif depuis 1990 et rompu par un retrait groupé, sans délai depuis Janvier 2024 et déjà balayé proprement leurs cours et maisons pour accueillir des nouveaux amis, bien disciplinés et respectueux de la dignité humaine et de leurs intérêts socio-économiques et politiques inhérents. La CEDEAO poursuit toujours son baroud honneur, auprès des dirigeants du Burkina Faso, du Mali et du Niger pour rechercher activement des moyens de dialogue, même au risque de se jeter dans l’humiliation.
C’est à travers Dr Oumar Alieu Touray, le président de la commission de la CEDEAO que les Chefs d’Etat tentent à relancer un dialogue vain entre la confédération de l’AES et la moribonde organisation communautaire régionale Ouest africaine. Au lieu de venir se confesser auprès du Général Abdourahmane Tiani du Niger, du Général Assimi Goïta du Mali et du Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso et de leurs peuples respectifs menacés, traumatisés, méprisés, insultés et violentés par les menaces ouvertement exprimées à l’égard de ceux-ci, les Chefs d’Etat de la CEDEAO tournent et radotent autour du pot de la vérité, pour ne pas s’excuser.
La CEDEAO, une camisole de violence engluant 15 États en mal d’espoir !
Aujourd’hui encore l’épave qu’il en reste de la CEDEAO, notamment les 12 dirigeants se retrouvent aux yeux de l’opinion publique Africaine exactement comme en 1960, des années d’indépendance. Les 12 Chef d’État de l’épave de la CEDEAO ont ramené leur position politique inconfortable à celle des partisans de l’indépendance immédiate d’un côté et de ceux des partisans de la République et donc ceux des collaborateurs avec le colon.
Les 12 dirigeants en place de l’épave de la CEDEAO ont ainsi transformé le sujet du retrait groupé et sans délai des trois États membres de la confédération de l’AES depuis un an comme étant un mépris de la France et donc de la métropole. Les 12 dirigeants dansent par le ventre sans vergogne pour tenter de ramener ceux-là même qu’ils avaient du haut de leur hystérie, de leur ivresse politique menacés d’attaquer pour imposer une « démocratie » électoraliste comme une camisole de violence, à perpétrer telle une épidémie.
MOUSSA NAGANOU