Ramadan : Les Nigériens doivent combattre les défis sécuritaires avec l’arme discrète de la foi !

La foi dans une communauté croyante comme celle du Niger constitue une arme discrète aussi efficace pour contribuer à la consolidation de la paix, de la cohésion nationale, de la solidarité et même de la prospérité. Les plus hautes autorités nigériennes en savent et en tiennent compte.

C’est pourquoi, ce sont les responsables des associations islamiques du Niger et imams à qui l’honneur a été réservé par le président de la République, Mohamed Bazoum à la présidence par une rencontre d’échanges et ce dès les premiers jours du mois béni de Ramadan. La foi est bien sûr une arme efficace, qui produit des résultats discrets, sans bruit que les Nigériens vont expérimenter comme à l’accoutumée pendant ce mois béni de Ramadan pour multiplier les prières dans les différentes localités du pays.

Pendant les 29 ou 30 jours de dévotion intense et de profondes méditations, voyons par l’œil de l’âme nos forces de défense et de sécurité prendre toujours le dessus sur les forces du mal, comme nous le recommandent les sages de l’Islam. Le jeûne étant un profond acte d’adoration, c’est l’occasion de diriger la force de nos prières ainsi que les autres actes d’adoration vers les soldats, les hommes qui assurent la défense et la sécurité nationale des populations et ce nuit et jour.

Les leaders religieux reçus par le président Mohamed Bazoum ont réaffirmé que le Ramadan est un moment privilégié et favorable à l’exaucement des vœux et prières avant de promettre d’en implorer Allah par la multiplication des prières de bénédiction et d’inciter à faire de même, en faveur de la paix, de la sécurité et de la cohésion sociale, à travers tout le pays. Les plus hauts représentants de la foi islamique se réjouissent de cette rencontre de très haut niveau avec le Chef de l’Etat qu’ils ont reconnu également comme un imam.

Les leaders religieux se sont saisis fort opportunément de ce moment privilégié et d’un contexte sécuritaire très favorable pour exprimer leur engagement tout aussi fort utile pour la cohésion et la prospérité de la nation nigérienne. Il est bien souhaitable qu’un pays conserve des instances ou des institutions à même d’inspirer des occasions pareilles afin de multiplier ou de perpétuer une mobilisation des citoyens en faveur de la bonne cause, une cause commune comme la paix et la sécurité, sans considération partisane.

D’autant que le rôle joué par chaque citoyen dans un contexte démocratique est un acte déterminant pour l’émergence de la paix et la cohésion sociale. Les représentants des associations islamiques ont traduit aux yeux du monde un exemple de leadership et d’unité de la communauté islamique à travers le monde.

Ils ont présenté à cette occasion des doléances à l’imam et Chef de l’Etat, Mohamed Bazoum sur l’école et le pèlerinage à la Mecque. Sur l’école, les imams nigériens ont demandé au président Mohamed Bazoum l’institution d’une journée continue limitée en ce mois béni de Ramadan seulement et un mécanisme d’introduction de l’éducation Islamique dans les établissements scolaires.

Quant au pèlerinage, « nous avons également invité le président de la République, en tant qu’Imam et Chef de l’Etat, de bien vouloir s’impliquer personnellement pour la réussite de l’organisation du Hadj au Niger », a précisé Ibrahim Seyni, un imam. Ils ont aussi invité le président de la République et son gouvernement de bien vouloir subventionner chaque pèlerin nigérien pour réduire les frais élevés du hadj.

Ainsi l’affront d’Intagarmey est déjà lavé par les hommes de l’opération ALMAHAOU à HAMAKAT au Mali !

Déjà, l’affront d’Intagarmey a été lavé par les forces armées nigériennes et ce grâce à l’engagement réaffirmé de nos vaillants soldats et du soutien indéfectible des citoyens Nigériens. D’ores et déjà, un bilan sans appel a été annoncé de 79 terroristes neutralisés, une centaines de motos détruites ainsi que plusieurs moyens de communication, des armes et des munitions récupérés.

Des sources concordantes précisent que c’est le fruit agréable de l’accord avec Bamako sur le droit de poursuite en territoire malien obtenu par le chef d’Etat-major des armées nigériennes. C’est à Hamakat en territoire malien que les forces de défense et de sécurité nigériennes ont rattrapé les groupes armés terroristes dans leur base arrière de dernier retranchement pour être neutralisés.

Depuis le retrait du Mali du groupe des pays frontaliers avec le Sahel (G5 Sahel), il a déserté la longue frontière, où aucun soldat malien ne répond à l’appel, mais aussi il n’a pu participer à aucune opération conjointe avec l’armée nigérienne. Mais, il faut dire que le droit de poursuite existait dans le cadre de la lutte antiterroriste entre les deux pays et surtout comme l’en témoigne la participation des soldats nigériens à la mission onusienne de stabilisation du Mali.

MOUSSA NAGANOU

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Author: Mourya Niger