Niger : Mohamed Bazoum, un président à l’assaut des défis de son pays !

Depuis le jour de son investiture, le 2 Avril 2021, le président nigérien Mohamed Bazoum est resté debout sur ses jambes pour aller à l’assaut des multiples défis des populations. Il est sur tous les fronts, chaque jour pour faire face aux défis des populations, au quotidien.

C’est du reste son choix personnel, pour avoir opté pour l’exercice de la fonction suprême de son pays, dira un observateur. Il se dit tout de même surpris de cet engagement constant et invariablement mené de bout en bout en affrontant tous les défis, sans ménagements de ses forces.

Soulignons que cela n’est guère évident chez bon nombre des Chefs d’état africains de nos jours. Comme son prédécesseur Issoufou Mahamadou, le président Mohamed Bazoum s’est engagé à bras le corps et travaille sans répit, sans repos et sans chercher des excuses sur certains aspects de la gouvernance et ce pratiquement sans congés.

D’autant que les congés d’une petite dizaine de jours accordés à lui, sont passés au village, encore un des plus harassants endroits, au regard des sollicitations et autres fréquentations privées ne lui laissant aucun moment de repos finalement au président Mohamed Bazoum. La société nigérienne comme celle africaine est ainsi faite et lorsqu’on y est parfaitement intégré comme c’est le cas de Mohamed Bazoum, c’est la parfaite illustration «d’Ubuntu».

Ubuntu est le principe d’humanité ou d’identité africaine fondée sur la valeur humaine portée envers autrui. Une traduction de la langue bantoue, qui exprime les qualités humaines de considération et de respect propres au leadership africain.

Des qualités incontestablement portées par tous les grands leaders africains ou panafricains ayant marqué le contient depuis longtemps. Mandela, Kadhadfi, Nkrumah, Houphouët Boigny, Oumar Bongo, Bourgguiba sont pêle-mêle quelques leaders africains ayant incarné la philosophie de l’Ubuntu.   

Un président face à de multiples défis!

 Sa grande et longue expérience de gestion des conflits politiques et socioéconomiques en tant que ministre des Affaires Étrangères, puis celui de celui de l’Intérieur et surtout la diplomatie qui a particulièrement nanti le président Mohamed Bazoum des armes efficaces de la gouvernance. Beaucoup des présidents nigériens ou africains n’avaient pas eu une expérience similaire à la sienne, avant d’être élu à la magistrature suprême de l’État.

Mais les défis du Niger sont aussi importants que la superficie du pays pour se présenter ainsi comme des épreuves se dressant chaque jour devant les gouvernants et les dirigeants des institutions à toutes les échelles de la gouvernance. Une réalité quotidienne irrépressible bien remarquable sur tous les plans de la vie sociopolitique et économique qu’un président élu doit soit braver, soit contenir et assumer par une gouvernance d’intégration parfaite des défis.

Dans la réalité, le président Mohamed Bazoum a affronté les réalités en prenant le taureau par les cornes sur les questions très délicates de la gouvernance politique, de la sécurité, de la population, de l’éducation, de la jeunesse, de l’emploi, du changement climatique, de la diplomatie, de la femme, des investissements, de l’économie etc. Il est donc important que les nigériens ou les forces politiques chacune dans sa sphère de compétences comprennent que leur contribution est une nécessité pour la réalisation des aspirations profondes du peuple.

Les solutions Mohamed Bazoum aux défis du Niger

Face aux défis permanents du Niger, un pays au cœur du Sahel déjà en ébullition, sinon en graves convulsions sociopolitiques et même culturelles, les solutions du président Mohamed Bazoum ne furent pas un recours au miracle. Mais le président philosophe et enseignant de carrière a fait recours à l’homme nigérien, à la ressource humaine prioritairement, à travers une politique d’amélioration et de valorisation de l’homme nigérien via la transmission d’une éducation de qualité.

En mettant en question le système éducatif nigérien, Mohamed Bazoum s’attaque aux défis à leurs racines, en vue d’apporter une solution durable à conséquences positives multiples sur la vie de ses compatriotes. Ayant vite compris que la meilleure ressource humaine résulte d’une bonne éducation, le président Mohamed Bazoum engage de vive force la reforme radicale du secteur éducatif miné pendant longtemps par une ressource humaine plus portée sur le quantitatif beaucoup plus que le qualitatif.

Une rectification, une reforme qui fait appel forcément à l’apport d’autres efforts matériels et financiers pour contenir d’éventuelles conséquences collatérales comme par exemple les questions des formations, des recrutements du personnel enseignant, des infrastructures et des moyens didactiques modernes. Seulement la question de l’éducation est complexe et concerne à la fois plusieurs domaines de la vie sociopolitiques et économiques en vue d’amorcer, d’expérimenter et de réaliser le changement de comportement attendu du meilleur «citoyen»  aussi bien à l’école, qu’en famille (population), qu’en administration, qu’au travail, qu’en entreprise, que dans la vie en société de tous les jours.

Si les défis de l’éducation sont intégrés à l’esprit citoyen de chaque nigérien, les autres domaines seront positivement impactés. Il en sera ainsi de la gouvernance politique, de la sécurité, de la population, de l’éducation, de la jeunesse, de l’emploi, du changement climatique, de la diplomatie, de la femme, des investissements ou de l’économie.

MOUSSA  NAGANOU

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Author: Mourya Niger