Une forte dynamique incontrôlable ou presque dirige le monde aujourd’hui. D’autant que chaque partie du monde impose sa géopolitique et ses évènements inhérents à ses dirigeants, à tel point qu’il devient de plus en plus difficile de gouverner les hommes, sans tenir compte des réalités spécifique du terrain.
Combien de dirigeants politiques sont doués d’une telle intelligence pour y faire face ?
Et les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets, sous nos yeux, à cause de l’impuissance de l’homme. La guerre en Ukraine, les effets du changement climatique, la pandémie de la Covid19, l’extrémisme violent résultant du terrorisme religieux et autre banditisme, les trafics de tous ordres dont notamment le trafic des êtres humains lié aux conséquences de la migration clandestine, le trafic des stupéfiants (drogue) sont autant d’éléments de la géopolitique internationale, qui viennent davantage accentuer la précarité de la vie en Afrique.
Une Afrique dont l’ignorance, la paresse, le chômage, le manque de volonté (audace), la démographie, l’absence de repères pour la jeunesse, l’absence d’idées, le manque de programme politique inspiré et adapté, la déliquescence des forces politiques, la cacophonie politique, l’instabilité politique, l’esprit d’éternels consommateurs, l’absence d’union et l’entretien inutile des conflits négligés sont les marques déposées des éléments caractéristiques de la géopolitique, qui font que le continent devient de plus en plus difficile à gouverner.
Les regroupements politiques des Etats autour des organisations régionales ou sous régionales imposées par la géographie sont traversés souvent par des divergences de nature à affaiblir les éléments constitutifs, ainsi que la dynamique interne. Ces dix dernières années de stabilité politique a permis au Niger d’impulser et d’amorcer une nouvelle dynamique de la paix et de la sécurité sociopolitique et économique.
Cette nouvelle dynamique marquée davantage par l’alternance au plan politique cristallise désormais un encrage démocratique, qui s’appuie sur une réelle volonté de dialoguer instamment réaffirmée au plus haut sommet par le président Mohamed Bazoum. A ce sujet, le président Bazoum exclut tout tabou et expose tous les sujets de tous les domaines de la vie sociopolitique et économique aux forces politiques en présence.
L’ouverture au dialogue permanent du président Mohamed Bazoum est une marque déposée de sa conduite politique en vue de mener une gouvernance adaptative aux réalités de terrain de son pays. Partis politiques, sociétés civiles, syndicats, toutes les forces politiques, toutes obédiences confondues ont droit au chapitre pour apporter du sien à la gouvernance démocratique à la Bazoumienne !
En directe par visioconférence au 3è sommet africain pour la paix se déroulant présentement à Nouakchott en République islamique de la Mauritanie, le président Mohamed Bazoum expliquera et réaffirmera vigoureusement la preuve de son ouverture d’esprit «… Je suis venu à la politique, puis au pouvoir, par une profonde conviction et une ferme volonté ; et je dirige un pays subissant de plein fouet la violence terroriste.
Je suis d’abord venu à la politique par l’idée que le militantisme pacifique est la seule voie légitime pour influer sur les affaires de la Cité. J’ai ensuite toujours agi en politique, puis exercé le pouvoir, animé par une volonté, celle du dialogue, de la concertation et du progrès par les compromis successifs. Je préside enfin aux destinées d’un pays, le Niger, que l’incontournable géographie a placé au cœur du Sahel, dans l’œil du cyclone terroriste.
Nous faisons face à la menace terroriste, à chacune de nos frontières : au Nord, à l’Ouest, au Sud et à l’Est. Je rends ici un hommage mérité à nos forces armées et de sécurité pour le courage, la bravoure et l’abnégation avec lesquels elles se battent sans répit, sur tous ces fronts depuis tant d’années.
Je me dois aussi de saluer l’exemplarité de nos religieux qui ont empêché l’extrémisme de s’incruster dans notre paisible société. Le Niger a toujours été une terre d’hospitalité et de tolérance. Je continuerai inlassablement de soutenir les approches basées sur le dialogue et la réconciliation au Niger, comme partout ailleurs dans notre Sahel et plus généralement dans notre continent africain.
Notre situation, au Niger, s’améliore lentement mais sûrement. Nous avons pu imposer à nos ennemis un tel rapport de force qu’ils sont désormais obligés de se confiner dans des activités criminelles vulgaires, très préjudiciables aux populations».
MOUSSA NAGANOU