Dès son arrivée au pouvoir, le président Mohamed Bazoum a levé toute ambigüité sur son ambition de donner satisfaction à l’offre de Justice aux Nigériens. Cela entend que Premier magistrat de la République, le président a réglé en premier lieu les soucis matériels des magistrats d’abord. On ne touche pas aux fonds publics.
Il a tout de suite alloué une enveloppe conséquente au budget de la Justice nigérienne pour lui permettre avoir les moyens de son ambition. Il n’a donc pas lésiné sur les moyens pour mettre les services de la Justice à l’abri de tout besoin d’ordre matériel ou financier.
Suffisamment informé et sensibilisé sur la question de Justice, le président Mohamed Bazoum a également compris que le corps de la Justice nigérienne est aussi traversé, voire miné par une série de pratiques loin de l’orthodoxie d’éthique et de déontologie.
« Refus de rédiger des décisions de Justice dans le délai, la pénalisation des infractions civiles à des fins de clientélisme, le retard excessif dans le traitement des affaires judiciaires, sont autant des pratiques assimilables à un déni de Justice », relève devant les magistrats, le président Mohamed Bazoum, à l’occasion de leur rentrée judiciaire 2022.
« Sans confiance entre les justiciables et le service public de la Justice, il n’y pas de Justice ; sans Justice, il n’y a pas d’État de droit, et sans État de droit, il n’y a pas de développement », indique aux magistrats, le président Mohamed Bazoum dans son adresse au corps judiciaire nigérien.
En explorant la réalité du corps judiciaire jusqu’à ce niveau, avec un tel intérêt, le président Mohamed Bazoum marque sa volonté évidente d’améliorer impérativement l’offre de Justice à ses compatriotes nigériens. D’autant que la réalisation de son programme politique passe par là, en vue d’essuyer les larmes des citoyens nigériens épris de paix et de justice.
Les questions de justice et d’équité sont dominantes dans la vision du monde du président Mohamed Bazoum et cela a guidé sa conduite au quotidien, depuis et a marqué pour toujours son leadership. D’autant que les problématiques urgentes du développement ne trouvent guère de réponses idoines dans une société sans Justice juste.
MOUSSA NAGANOU