L’organisation régionale du groupe des 5 pays du Sahel, G5 Sahel était une organisation mort-née,du fait de manque de financement....
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Les cents jours de la Transition militaire au Niger sont marqués par l’espoir de l’ouverture de la
médiation avec l’organisation communautaire Ouest Africaine (CEDEAO) sous les bons offices du
président togolais Faure Essozinma Eyadema. Resté discret mais très actif dans l’ombre, le jeune
président Faure Essozinma Eyadema du Togo s’est révélé plus adroit et plus efficace que tous les
autres acteurs qui se manifestés autour du «dossier Niger », depuis le coup d’Etat du 26 Juillet
dernier.
La diplomatie togolaise s’est illustrée très efficace depuis l’avènement dit du double coup d’Etat
perpétré au Mali et plus particulièrement sur l’affaire des 49 soldats ivoiriens atterris à et Bamako et
aussitôt arrêtés avec leurs armes et bagages et considérés comme des mercenaires du président
Ouattara venus renverser le Colonel Assimi Goita. C’est l’un des grands trophées remportés par la
diplomatie togolaise, qui a permis d’éviter une guerre des pauvres en terre africaine.
Après l’Algérie, le Général Abdoulsalami Aboubacar du Nigeria, l’union Africaine, c’est le Togo qui
ravit finalement la vedette à tout ce ballet diplomatique à Niamey. Les militaires nigériens ont
finalement porté leur choix sur l’offre du Togo, qui non seulement avait ouvert le port de Lomé aux
opérateurs économiques nigériens mais n’a jamais tergiversé dans sa position à l’égard du Niger et
son peuple, bien qu’étant membre fondateur de la CEDEAO comme le Niger d’ailleurs dont le
président militaire Seyni Kountche était avec Eyadema père, les véritables pères fondateurs de
l’institution communautaire qui mord ses enfants Nigériens aujourd’hui.
C’est un fait historique que le fils Eyadema ne saurait cautionner.
MOUSSA NAGANOU
