Les Nations-Unies, ce sont les voix des représentants de tous les 193 États membres, mais le Niger du
Général Abdourahmane Tiani n’avait pas ressenti la même considération à l’occasion de la 78 e
Assemblée générale de cette institution de prétention et d’envergure mondiale supposée légitime.
En cause, la voix des Nigériens a été censurée par les agissements méprisant du secrétaire général
Antonio Guteres sous le couvert de la France macronienne.
Un mépris dénoncé comme tel par le gouvernement du Niger et son organe exécutif suprême dont le
conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Et la voix du représentant du Niger n’avait
retenti de la tribune officielle des Nations Unies pour dire au monde entier le message des Nigériens.
Quelque chose d’inoubliable pour les Nigériens, à cause notamment de l’acte politique inédit dans la
vie de l’organisation communautaire mondiale, depuis sa création en 1945. Ce sont les premières
conséquences que récolte Louise Aubin, l’ambassadrice et représentante du système des Nations-
Unies en poste à Niamey, qui vient d’être sommée de quitter le pays du Général Abdourahmane
Tiani tel qu’il avait été signifié à Bakary Sangaré, le Chef de la délégation du Niger à la 78 e Assemblée
générale de Septembre 2023, réciproquement.
Le vent de libération, qui souffle actuellement sur le Sahel a fini par dissiper toutes les illusions aux
dirigeants de cette région pour gouverner désormais en traduisant en acte concret dans la mesure du
possible toutes les aspirations directes du peuple, en concert avec les forces vives de la Nation. C’est
surtout la gestion des affaires sécuritaires qui semble avoir crevé l’abcès au sujet de l’indifférence
des puissances dites économiques et militaires qui demeurent insensibles à la grave souffrance des
populations éprouvées du Sahel comme d’ailleurs un peu partout sur le globe.
Les autorités militaires nigériennes n’entendent plus se faire dicter des leçons de gouvernance
politique, économique et sécuritaire de l’extérieur. Elles réaffirment également la volonté de nouer
des relations de partenariat avec toute autre nation respectueuse de leur souveraineté nationale et
de leurs intérêts.
MOUSSA NAGANOU
