La Transition politique au Niger doit être la première occasion pour que les intellectuels nigériens de prendre désormais leur responsabilité. Le droit de parler doit servir aux intellectuels nigériens et africains de dire la réalité des faits sur les mécanismes de gouvernance politique, économique et socioculturel.
Les intellectuels ne doivent pas éternellement fuir leurs responsabilités. Ils doivent démontrer qu’ils sont d’abord intellectuels et ceux qui le peuvent doivent démontrer de l’intelligence pour ainsi inspirer la jeunesse africaine à l’engagement éclairé et non celui aveugle ou aveuglé.
L’Afrique a désormais la génération qui doit absolument conduire le continent vers la réalisation de son destin chaque fois manqué, et ce, à chaque tournant de son histoire épique. L’implémentation de l’intelligence politique et économique est la voie royale pour poser l’Afrique enfin sur les rails du développement véritablement durable.
Chaque intellectuel peut ou doit dire ce qu’il sait pour contribuer à faire avancer le pays dans son domaine. Il est urgent que les intellectuels guident les sociétés africaines comme par le passé lointain jeté aux oubliettes.
Dans certains pays africains, ce sont les Chefs d’Etat eux-mêmes qui trônent à la tête des loges initiatiques. Ce qui est très rare dans les autres sociétés du monde, d’autant que cela correspond hautement à la valeur symbolique dévolue au domaine du savoir, de la haute connaissance en Afrique mais malgré tout, les dirigeants africains se laissent détourner par leurs homologues d’autres horizons inutilement et au détriment de l’Afrique. (A suivre).
MOUSSA NAGANOU