TRIBUNE : LUMANA/ FA, 14 ANS DÉJÀ : De l’extension à l’extinction !

12 Mai 2009, 12 Mai 2023. Aujourd’hui, 14 ans qu’est né le parti Lumana /FA, à l’initiative de Hama Amadou et ses sbires, déclarés persona non grata du MNSD Nassara, de Baba Tandja et dirigé depuis, par l’actuel président de l’Assemblée Nationale Elh Seini Omarou.

Aujourd’hui, le MODEN/FA, vit dans un état végétatif persistant, aucune issue ne semble pouvoir arrêter cette descente aux enfers, constatée chez le cheval ailé. Ce parti, jadis deuxième formation politique est de toute vraisemblance l’ombre de lui-même.

Il est perdu, sans repères, pour finir perdant sur toute la ligne les mois, les années à venir. En réalité, il y a un problème de leadership à la tête de cette formation politique, depuis le bannissement de Hama Amadou, de la scène politique nationale. Bannissement à vie, pour tout mandat électif, voilà la sentence qui a frappé l’enfant terrible de Youri, le sexagénaire politiquement immature, qui vit une double vie dans le sens sociologique, politique, morale et spirituel de l’expression. « Impeachment définitif », en quelque sorte.

Aujourd’hui, Lumana est en perdition idéologique, doctrinale et morale la plus totale. Ses militants et sympathisants sont désorientés, perdus, déboussolés, désabusés, ne sachant à quel saint se vouer, évoluant dans le déni de tout, du mensonge, font l’infox et l’intox, afin d’avoir une raison d’exister, de militer, de continuer le combat de survie politique.

Et leurs leaders, en rupture de banc avec la base, leur base souveraine, continue à entretenir un flou artistique quant à la vie du parti. La vraie vie du parti. Le combat d’ego que se livrent en sourdine Hama Amadou et ses principaux lieutenants, Dogari, Soumana Sanda, Park 20, entre autres.

Dans certains milieux du parti, on évoque çà et là, de trahison. Hama trahi par les siens, voilà l’information essentielle, dépouillée de toute démagogie politicienne. Mais, ils préfèrent garder l’apparence d’une vie en parfaite intelligence, au sein de l’élite et des cadres du parti. Les militants ordinaires, lambda, aussi.

Comme je le disais tantôt, aujourd’hui, Lumana fête ses 14 années d’existence. Une existence mi-figue mi-raisin, avec des hauts et des bas, une existence végétative, se trouvant entre la vie et la mort, un coma de toute évidence irréversible. Car les militants se sont évanouis du jour au lendemain. Seuls les militants de Niamey semblent faire un semblant d’exister, à force de mensonges grotesques, issus de leur usine aux mensonges, qu’ils appellent par excès, « cellule Communication ». Affligeant !

Et pourtant, à sa naissance, Lumana était comparable à cette jeune fille belle et séduisante. Même le PNDS Tarayya lui avait fait les doux yeux, avant de se rendre compte que, derrière ce beau visage, se cache un monstre, une fille infréquentable, une véritable vipère, une infidèle de premier ordre, une Lucifer, à dessein démoniaque et a fini par la répudier quelques mois après les noces.

À qui la faute ? Au gourou suprême, Hama Amadou, car c’est de lui qu’il s’agit, n’aime pas la paix, il ne connaît que le rapport de force. C’est l’unique moyen de gérer ce vieux loup, entouré par des louves. La racaille !

Aujourd’hui, dans les marchés, à l’auto-gare, dans les taxis, dans les fadas, dans les bureaux et sous les arbres et hangars à palabres, les lumanistes ne rêvent que d’une chose: l’implosion du principal parti au pouvoir, le PNDS, pouvant entraîner la traduction devant les tribunaux de l’ancien Président de la République Elh Issoufou Mahamadou, Prix Mo Ibrahim, pour son leadership exceptionnel, et éventuellement son emprisonnement automatique, avec ou sans raison. La fin justifie les moyens.

La rhétorique « du palais à la prison » (Issoufou Mahamadou) et « de la prison au palais » (Hama Amadou), tant chantée durant tout le règne du Président Issoufou Mahamadou, étant devenu obsolète, un disque rayé, il faut inventer, il faut créer des scénarios à la mafia, pour maintenir le minimum d’espoir qui reste chez les militants et sympathisants du cheval ailé.

Ils n’ont jamais porté le Président Bazoum Mohamed dans leurs cœurs, mais aujourd’hui, ils crient sur tous les toits, qu’ils l’aiment plus que ceux qui se sont battus âprement pour qu’il soit Président. Ridicule ! C’est vrai, à la manœuvre, à la manipulation des esprits, ils ont une certaine compétence, cependant à chaque fois, leurs plans sont mis en échec par les leaders du parti rose. Mettant ainsi en doute, le professionnalisme politique de ces aigris, ces frustrés à vie, car, le PNDS Tarayya, mise sur une longévité de 100 ans au pouvoir. In sha Allah !

Quant à Lumana, d’ici 10, 15 ans, on n’en entendra plus parler, car renvoyé dans la poubelle de l’histoire. Il y a des signaux qui ne trompent pas, en effet. Et pour preuve, les lumanistes ont fêté le 14è anniversaire de la naissance de leur formation politique mourante, par un simple communiqué de presse laconique, invitant leurs militants et sympathisants à la méditation et aux prières. Ce qui est révélateur de leur état d’esprit actuel, décidément, en berne.

Ils font tout leur possible pour opposer les deux grands hommes d’État, que sont les Président Issoufou Mahamadou et Bazoum Mohamed, l’unique solution à leurs problèmes, selon eux. Alors mes chers, votre attente sera illimitée, car n’en déplaise aux détracteurs de tout acabit, Issoufou et Bazoum, c’est la même logique ! Et c’est logique et c’est cohérent, et c’est naturellement bien apprécié par la base souveraine : le peuple béni du Niger. Alhamdulillah !

BAZO MAAZOU

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Author: Mourya Niger